Oldies : Tout ce qui meurt de John Connolly (Pocket)

Dans le cadre des Oldies du mois de septembre, voici un roman qui me faisait de l’œil depuis que Jean Marc de Actu-du-noir et Petite souris de Passion Polar (dont le blog tout nouveau vient de renaitre à l’adresse suivante http://www.passion-polar.com/) chroniquent ses romans. Ce fut une bonne occasion de démarrer le cycle de Charlie Parker, le personnage récurrent, et le premier volume se nomme Tout ce qui meurt.

L’auteur (Source Wikipedia) :

John Connolly est un écrivain irlandais né à Dublin le 31 mai 1968. Avant de devenir un romancier à temps plein, John Connolly travaille comme journaliste, barman, fonctionnaire du gouvernement local, serveur et coursier au grand magasin Harrods à Londres.

Après avoir obtenu un Baccalauréat en arts d’anglais au Trinity College de Dublin et une Maîtrise en arts de journalisme à l’Université de Dublin, il travaille pendant cinq ans comme journaliste pigiste pour le journal The Irish Times. Il devient rapidement frustré par la profession, et commence à écrire « Every Dead Thing » (Tout ce qui meurt) pendant son temps libre qui obtient un Shamus Award – Best First Private Eye Novel.

Il cite Ross Macdonald, James Lee Burke et Ed McBain comme influences majeures, et il est souvent apprécié pour son style riche et introspectif d’une qualité rarement atteinte par les autres auteurs du genre. Il est un lecteur passionné et collectionneur de musique, et a également la cuisine et la gymnastique comme passe-temps.

Quatrième de couverture :

Charlie Parker, un flic new-yorkais qu’on surnomme Bird, est parti se soûler après une dispute avec sa femme, un soir de décembre. En rentrant chez lui, titubant, Bird ne sait pas encore qu’il vient de franchir pour longtemps la porte de l’enfer : dans la cuisine, maculée de sang, gisent les corps atrocement mutilés de sa femme Susan et de sa fille Jennifer. Rongé par la culpabilité, Bird démissionne de la police et part sur les traces du monstrueux assassin.

De New York à La Nouvelle-Orléans, il suit celui qu’on appelle le Voyageur, fin stratège et amateur de poésie macabre qui sème derrière lui des cadavres, comme autant d’appâts. La traque mène alors les deux hommes dans les bayous de Louisiane, qui digèrent lentement les victimes écorchées du Voyageur…

Mon avis :

John Connoly aurait pu créer un personnage lisse, bon jusqu’à la moelle, ou bien quelqu’un de ravagé. Il a fait de Charlie Parker un détective humain. Dans ce roman, Charlie Parker vient de s’engueuler avec sa femme. Avant d’aller plus loin, il préfère sortir aller boire un coup, ou plutôt plusieurs coups. Quand il rentre, complètement saoul, il découvre sa femme et sa fille massacrées. Une voyante lui indique que le tueur serait le Voyageur.

Ce premier roman est incroyablement fort, par son thème, mais aussi par ses enquêtes. Charlie Parker va être rongé par le remord, regrettant de s’être emporté, regrettant sa vie d’avant, et plongeant dans un monde d’une noirceur absolue. Il va arpenter la Virginie, puis la Louisiane, pour découvrir l’envers du décor, des personnages tous plus bizarres et glauques les uns que les autres. Indéniablement, ce roman tire son attraction de la psychologie réaliste des personnages, qui sont à la fois attachants et plein d’humour.

Son style ne nous épargne rien, les scènes sont incroyablement visuelles, les descriptions d’une violence crue et réaliste. Si l’on ajoute une intrigue foisonnante qui semble partir dans tous les sens mais qui nous mène vers une conclusion impressionnante, si l’on ajoute des scènes d’une beauté impressionnante et en particulier celle de l’enterrement ou bien les courses poursuites dans les bayous, ce roman en forme de thriller inaugure une série de thrillers matinée de roman noir que j’aurais grand plaisir à suivre. A suivre donc …

Allez voir les avis des amis Claude et Hannibal !

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16 réflexions sur « Oldies : Tout ce qui meurt de John Connolly (Pocket) »

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