Nozze Nere [1] de Jérôme Sublon (Editions du Caïman)

Message pour chaque visiteur de ce billet : je vous demande instamment de lire cet avis jusqu’au bout … et je vous remercie.

A priori, la petite indication [1] a le don d’intriguer. En lisant les avis des copains et copines blogueurs, cette histoire est en fait en deux tomes. Et quand j’ai lu ça, j’ai été à la fois intrigué et inquiet. Car, pour un lecteur, comment lui donner envie de lire un roman tout en sachant qu’il n’aura la fin que dans plus de six mois ? Bref, c’est un pari sacrément osé de la part de l’auteur, mais aussi des éditions Caïman que d’opter pour une sortie coupée en deux.

C’est donc avec mon air Mauvaise Humeur, genre pas convaincu du tout, prêt même à lire les 100 premières pages avant d’arrêter, que j’ai ouvert le livre. Et, de fait, on se retrouve avec un personnage religieux, déclamant des psaumes avec l’origine du livre d’où il les a trouvés, qui se permet de tranquillement trucider son prochain, sous le fallacieux prétexte qu’il est sur Terre pour sauver les pauvres âmes égarées.

Outre que j’ai été attiré par cette écriture, à la fois belle et précise, mon esprit dubitatif s »est renforcé. En gros, la question : « Mais qu’est-ce que c’est que ce binz ? » a commencé à poindre. Pour le deuxième chapitre, changement de décor : Scène de mariage, présentation d’un personnage connu, reconnu, estimé, vénéré, respecté, j’ai nommé le plus jeune sénateur français. Paul Terraré se marie et pour l’occasion, il a convié quelques centaines de connaissance, moins pour étaler sa joie que pour démontrer sa puissance. La fête bat son plein, jusqu’au couac, car il en faut bien un : Le sénateur s’écroule, mort, vraisemblablement victime d’une crise cardiaque.

Après ce chapitre extrêmement bien fait, nous voilà avec la présentation du commandant Francesco Falcone, personnage central de l’intrigue, et de son équipe dont Teter, sorte d’ours des cavernes mais aussi génie informatique, Ortis qui est le contraire de Teter, génie des interrogatoires ; Martin Pronelli qui est la force indestructible du groupe, génie des arts martiaux ; Si la forme me semble maladroite car l’auteur les présente les uns après les autres, c’est fait de telle manière qu’ils sont tous quatre facilement identifiable.

Tout débute réellement dans le chapitre quatre. Et c’est là que tout décolle. Car après avoir positionné ses personnages, Jérôme Sublon déroule son histoire, à la fois avec beaucoup de rebondissements et nouvelles pistes, mais aussi avec des dialogues que je qualifierai de brillants voire de géniaux. Et c’est à partir de ce moment que j’ai connu un véritable problème : je suis devenu accro à cette histoire, à ses personnages, revenant sans cesse à ce roman pour en savoir un peu plus.

Quand l’auteur nous introduit Aglaëe Boulu, que Francesco Falcone est obligé d’associer à l’enquête suite aux pressions du ministère, cela donne de véritables scènes où les répliques fusent, où l’humour et la dérision sont omniprésents. Bref, vous l’aurez compris, j’ai pris un plaisir fou à lire cette histoire, arrivant à la page 262 sur cette mention : Nozze Nere [2] de Jérôme Sublon paraitra aux éditions du Caïman en mars 2016.

Alors je voudrais adresser un petit message à M.Jérôme Sublon et aux éditions du Caïman : Messieurs, vous n’avez pas le droit de nous raconter une histoire, comme ça, l’air de rien, et alors que plein de mystères sont ouverts, alors que je me pose plein de questions, ça s’arrête comme ça ! Non mais, franchement, comment je vais attendre jusqu’en mars 2016, moi ? Vous y pensez, vous, à la santé mentale de vos lecteurs ? C’est cruel !

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