Je profite de la sortie de ce roman en format de poche pour dépoussiérer un billet que j’avais écrit quand ce roman est sorti en grand format.
Sandra Denison est une jeune avocate, que l’on peut appeler une sucess-woman. Elle vit sa vie au présent, collectionnant les succès professionnels et personnels. Le patron du cabinet où elle travaille, Kyle Hartmann, lui propose une promotion et d’intégrer le conseil d’administration. Mais ils n’auront pas l’occasion d’en parler avant lundi !
Suite à cette nouvelle, Sandra décide de fêter ça avec son collègue et amant Mark Stanton. Quand elle lui propose une soirée, il décline, étant déjà pris et ayant peur que sa femme se doute de quelque chose. Alors, elle se retourne vers son amie de toujours, Claire Jenkins. Elles fêteront cela avec des bouteilles de champagne.
Petit à petit, Sandra va se sentir oppressée par une silhouette noire, avec des yeux rouges. Emportée par l’alcool, son environnement va devenir brouillardeux. Des flashbacks vont lui rappeler son enfance, quand elle était maltraitée par sa mère, son père toujours présent et aimant et ce drame quand sa maison a pris feu avec le corps de sa mère à l’intérieur. Quand Sandra trouve le téléphone portable de Claire qu’elle a oublié, son esprit va totalement disjoncter. Que cache donc Sandra dans les replis de son esprit ?
Le roman est divisé en deux parties très différentes entre elles, comme on fait un puzzle. Dans L’appel du vide, Suzanne Stock étale les pièces du puzzle ; Dans La furie, elle les met en place pour nous montrer la qualité de son intrigue. Si la première partie oscille entre les personnages, entre les passages dans le présent et le passé, la deuxième partie est plus linéaire et classique dans son déroulement.
Dans L’appel du vide, tout est fait pour que le lecteur se sente mal. Toutes les descriptions sont centrées sur les petits détails de la vie, et les sentiments de Sandra. Et surtout, l’ambiance se retrouve vite mise à mal par des passages dignes d’un film d’horreur, avec des scènes visuelles pleines de sang et d’angoisse. Si l’alternance entre les différents personnages risque un peu de perdre un peu le lecteur, les scènes d’horreur sont terriblement réussies.
Dans La furie, le personnage principal devient Josh, le père de Sandra et la mécanique se met en place. Et là aussi, en tant qu’habitué des polars, je me suis un peu douté du dénouement, mais la construction m’a paru fort bien faite … Jusqu’à un épilogue qui nous montre que l’on n’a pas rêvé ce cauchemar.
Ce premier roman, sans être exempt de défauts, montre en tous cas une auteure qui est capable de faire frémir le lecteur avec des scènes dignes des films d’horreur. Le style est imagé et j’aurais juste aimé que les paragraphes soient un peu moins longs, plus aérés pour faciliter la lecture. Il n’en reste pas moins que c’est un roman fort prometteur avec quelques scènes tout bonnement ahurissantes. A découvrir.
Dites Mme Stock, c’est pour quand le deuxième ?
Ce livre m’a laissé complètement froid, moi le grand amateur de thriller. J’ai trouvé les ficelles trop grosses à mon goût.
Mais je sais que d’autres ont littéralement adoré, donc faut tenter 😉
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J’ai été mitigé donc j’avais gardé ça de coté. Comme il sort en poche, c’est l’occasion de le tester. Amitiés
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Si Yvan froid, alors Yvan pas bien cuit… 😀 Je passerai !!
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Carton rouge, tu sors ! 😉
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Je suis déjà dehors ;-))
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