Editeur : Editions Jean Claude Béhar
Editeur format poche : Points
Jean Bernard Pouy, en plus d’être un auteur incontournable du roman noir français, est aussi un érudit de la littérature noire. Je ne peux que vous encourager à vous procurer cet essai, qui montre toute la passion de cet auteur pour ce genre littéraire.
Quatrième de couverture :
« Le roman noir se doit par essence de ne pas être rose, c’est la moindre des choses. Sa préoccupation essentielle, celle de dépeindre des êtres brisés et menacés par une société aveugle et corrompue, lui a confié toute une génération d’auteurs qui, eux-mêmes, pour diverses raisons, quelquefois personnelles, ne voyaient aucunement l’espoir se lever derrière les brouillards dépressifs de toutes sortes. »
Jean-Bernard Pouy, une des figures les plus remarquées du roman noir en France, est l’auteur d’une soixantaine de romans. On lui doit notamment La Belle de Fontenay, RN 86 et Spinoza encule Hegel.
« Enflammé, radical, passionné, provocateur, le co-créateur du Poulpe partage ses envies, raconte ses livres favoris, encense ses auteurs phares. » Le Figaro
Mon avis :
Si vous cherchez des lectures pour cet été, ou pour un autre moment, vous allez avoir entre les mains LE livre qu’il vous faut. On ne va pas vous parler de nouveautés, bien qu’il y en ait mais plutôt des incontournables, de ces romans qui vous chamboulent et vous hantent toute votre vie. Clairement, à part Le Dictionnaire des Littératures Policières du Maître Claude Mesplède, il est bien difficile de traiter de ce sujet. Jean Bernard Pouy a décidé de laisser parler sa passion et en cela c’est avant un livre de passionné. Et la force de ce livre, c’est qu’il vous offre sa passion et que nous, nous l’acceptons comme une offrande.
Je ne l’ai pas lu en une seule fois, mais plutôt chapitre par chapitre. Et au passage, j’y ai noté une dizaine de livres qu’il va falloir que je me procure … de quoi alimenter ma rubrique Oldies. A part quelques piques envers les autres genres du polar, JB se lâche, et laisse parler son cœur … et c’est tellement bien écrit que je me demande encore pourquoi je continue à tenir ce blog. Chapeau, Maître !
Vous y trouverez donc une introduction, qui se veut humble. Puis JB nous propose 6 rubriques, pour classer les auteurs. Les aiguilleurs, Les forcenés, Les pessimistes, Les allumés, Les étoiles filantes et les intellos. Quelque soit la rubrique, cela m’a permis de découvrir des titres que je ne connaissais pas. Il termine son exercice par une nouvelle au titre humoristique à souhait et finalement dans le plus pur style de ce qu’il est capable d’écrire : Sauvons un arbre, tuons un romancier ! Tout un programme.
Bref, voilà un livre que je vous conseille très fortement. Que vous soyez fans de littérature policière ou non, il faut le lire pour découvrir autre chose, sans se tromper.
Tu en es tellement z’ému que nous fait des fôtes de clavier « tellement bien éVrit »… « évrit », je connaissais pas, mais vu que la C est à la gauche du V ! Je note ce roman de suite, bon sang !! 😛
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Ah ebn merci pour la correction. Je peux t’envoyer mon prochain billet ?
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Non, non, non, sinon je t’envoie les miens à corriger car je sais que je laisse des fôtes de frappe énormes !
Mais tu as la preuve que je te lis avec attention… 😉
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J’adore ce type, un incontournable !
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Je suis bien d’accord. Je n’en parle pas assez !
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Et moi donc !!!
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