Editeur : Fleuve Noir (N°1041-1973) ; French Pulp (2017)
Quand je vous dis que French Pulp édite et réédite d’intéressants polars, voici une réédition d’un auteur que je n’avais jamais lu. Alors que l’on pourrait penser à un roman policier, nous avons affaire ici à un pur roman psychologique.
Alors qu’il assiste à une soirée du show-business parisien, pour avoir écrit le scénario d’un film bientôt sur les écrans, Claude Combel n’est pas dupe et s’ennuie. Malgré tout, il fait bonne figure et tout le monde le loue pour cette histoire. Rentrant chez lui avec sa femme Maud, celle-ci lui fait une scène, croyant avoir retrouvé dans cette histoire un épisode de leur vie commune où Claude l’a trompée.
Alors qu’il ressasse la mauvaise humeur de sa femme, il se persuade qu’elle aussi a un amant. Il examine son agenda et trouve tout de suite la plage horaire qui peut le lui permettre : Elle joue au tennis toutes les semaines avec Richard. Alors qu’il est fou amoureux de sa femme, il cherche par tous les moyens une idée de la regagner.
Alors qu’il rencontre dans un cocktail l’actrice de son film, elle lui avoue avoir pris rendez vous chez un docteur pour un remède miracle faisant maigrir. Le seul souci, c’est que ces médicaments ne sont pas en vente libre et sont dangereux pour la santé. Claude tient peut-être là une bonne idée d’empoissonner sa femme juste ce qu’il faut pour qu’elle ne puisse plus se passer de lui.
Ce roman relativement court puisqu’il ne fait que 200 pages, est essentiellement centré sur la psychologie de Claude. N’allez pas y chercher de l’action, puisque tout va se dérouler dans sa maison (ou presque) et que nous aurons en long, en large et en travers, les pensées et les actions tordues pour ne pas dire machiavéliques de ce personnage habitué à construire des intrigues retorses.
Pour ma part, c’est une lecture originale, au sens où on n’y a droit quasiment à aucun dialogue, mais plutôt aux pensées de Claude, à ce qu’il voit, entend et comment il les interprète. On assiste même à ses questionnements, à sa façon de raisonner pour arriver à une solution très particulière.
Rassurez-vous ! la morale de l’histoire sera sauve … d’une certaine façon. Surtout, en tournant la dernière page, on ne peut s’empêcher de penser qu’on a lu un bon polar et qu’on a passé un bon moment, pas forcément inoubliable, mais pas forcément anodin non plus.
Ne ratez pas l’avis de Claude
Bonjour Pierre
André a écrit des romans fort intéressants. C’était un pilier de la collection Spécial Police du Fleuve Noir. Et je vais le relire, mais dans sa version Fleuve Noir.
Au cas où, je te mets un lien :
http://leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/article-portrait-d-andre-lay-116824393.html
Bonne soirée et bon week-end
Amicelament
J’aimeAimé par 1 personne
Salut Paul, je n’ai pas trop eu le temps de chercher des liens, mais j’aurais du mettre le tien effectivement. Le billet de Claude m’a fait acheter le livre, d’où sa présence ! Amitiés
J’aimeJ’aime
Bonjour Pierre
Je te communiquai le lien juste pour que tu fasses plus ample connaissance avec l’auteur.
Amicalement
J’aimeJ’aime
« essentiellement centré sur la psychologie de Claude » : tiens, notre vieille connaissance fait l’objet d’un livre ?? 😆
Connaissais pas, mais trop à lire, trop à lire, trop à lire, je ne m’en sors plus 😦
J’aimeJ’aime
Il y a Claude et Claude ! Bref, un polar psychologique qui, s’il n’est pas indispensable, s’avère intéressant car très bien mené ! A toi de voir avec voir avec ta PAL !
J’aimeAimé par 1 personne
Ma PAL me hurle que non !!
Quant à Claude, il n’y en a qu’un, le seul, l’unique, le vrai, le Clo-Clo du polar ! 😀
J’aimeJ’aime
Merci pour le lien, Pierre… Un polar qui mérite bien d’être mis en valeur de nouveau.
@belette : j’avais 14 ans quand ce roman est paru, je n’en suis pas le z’héros, ah ah ah ah !
J’aimeJ’aime
Salut Claude, Belette confond souvent les Claude … De rien pour le lien ! Amitiés
J’aimeJ’aime