Comme beaucoup de mes collègues blogueurs, je ne peux éviter de faire un petit bilan sur mes lectures de 2017. Mais avant tout, je tiens à vous souhaiter à tous une excellente année 2018, que celle-ci vous apporte pour vous et vos proches tout le bonheur que vous souhaitez, et que vous trouviez dans vos lectures de quoi nourrir votre soif de culture.
Je finis cette année sur les rotules, pour beaucoup de raisons sur lesquelles je ne m’étendrai pas. La seule que je partage avec vous, c’est mon challenge de cette année qui se termine : Je m’étais fixé un défi de publier 3 billets par semaine et à quelques rares exceptions près, j’y suis arrivé. L’air de rien, je me suis aussi aperçu que, s’il est facile pour moi de parler d’un livre que j’ai aimé, écrire mes avis me prend quand même pas mal de temps. Donc je ne pense pas que je vais renouveler mon challenge mais continuer à parler polar et des romans qui me font vibrer à un rythme plus raisonnable.
L’année 2017 ne m’aura apporté que deux coups de cœur, ce qui est peu pour moi qui d’habitude en rencontre quatre ou cinq par an. Mais il faut dire que les élections présidentielles ont dû jouer un rôle dans ce résultat, ainsi que mes choix qui ne furent peut-être pas les meilleurs. Par contre, j’ai lu beaucoup de très bons romans dont je garderai de très bons souvenirs. Et puis, Black Novel aura dépassé les mille billets en 2017, chose que je n’aurais jamais imaginé en créant ce blog !
Mes deux coups de cœur sont deux romans totalement différents l’un de l’autre mais tous les deux émotionnellement très forts : La pension de la Via Saffi de Valerio Varesi (Agullo) est un roman introspectif qui oblige le commissaire Soneri à se replonger dans son passé et à assumer ses regrets et ses remords. Candyland de Jax Miller (Ombres Noires) nous plonge dans une ville minière en ruine suite à la crise économique. C’est un roman au souffle romanesque rare et il est totalement surprenant de voir autant de qualités dans un deuxième roman tant la puissance d’évocation de la vie de cette ville et les histoires familiales y sont puissantes.
Parmi les 170 romans, nouvelles, Bandes Dessinées, ou lectures jeunesse qui auront rempli mon année, il y aura eu de sacrés romans, et j’en ai gardé 17. Beaucoup sont écrits par des auteurs que j’adore et dont je lis tous les livres :
Equateur d’Antonin Varenne (Albin Michel), Tu n’auras pas peur de Michel Moatti (HC éditions), De cauchemar et de feu de Nicolas Lebel (Marabout), Les larmes noires sur la Terre de Sandrine Collette (Denoel), Comme de longs échos d’Elena Piacentini (Fleuve Noir), Par le vent pleuré de Ron Rash (Seuil), Assassins d’avant d’Elisa Vix (Rouergue), Danser dans la poussière de Thomas H.Cook (Seuil), et Glaise de Franck Bouysse (Manufacture de livres), qui sera d’ailleurs mon chouchou du mois de décembre.
Est-ce à dire que j’ai fait peu de découvertes cette année ? Sans doute …
Mes plus belles découvertes seront Haute voltige d’Ingrid Astier (Gallimard), La Daronne d’Hannelore Cayre (Métaillié), Gueule de fer de Pierre Hanot (Manufacture de livres) et Cyanure de Laurent Loison (Hugo & Cie).
Quant aux quatre suivants et derniers de ma liste, Seules les bêtes de Colin Niel (Rouergue), Pssica d’Edyr Augusto (Asphalte), Révolution de Sébastien Gendron (Albin Michel), et Prendre des loups pour des chiens de Hervé Le Corre (Rivages), ce seront des romans forts, dans des styles très différents et tous fantastiques.
Il est temps pour moi de vous laisser, je vous souhaite à nouveau une excellente année 2018, pleine de bonheur, pleine de lectures et n’oubliez pas le principal, lisez !