Editeur : Fleur Sauvage
En arpentant les linéaires des libraires, vous avez forcément aperçu des romans au format poche affichant en gros STAN KURTZ. C’est le nom du personnage principal qui raconte ses mésaventures, toujours aux prises avec des méchants très méchants. Nouvelle donne, le petit dernier de Marc Falvo est pour le coup ma première lecture de cet auteur. Il faut savoir que ce n’est pas un amateur puisque Babelio dénombre 17 romans à son actif. En route donc pour de l’action et de l’humour.
Quatrième de couverture :
J’ai jamais cru aux amnésies foudroyantes… Jusqu’à ce que ça m’arrive.
Le jour où on s’éveille en pleine nuit sans plus se rappeler ni quoi ni qu’est-ce, entouré d’hôtes peu avenants et avec une seule pompe, ça commence à sentir le cramé.
J’ai raison ou j’ai raison ?
Stan Kurtz. Trente-trois ans. Détective. Gueule d’ange. Une main de fer dans un gant de plomb, coincée sous un chapeau mou. J’en ai vu des affaires bigleuses – voire louches – mais celle-ci décroche la palme… De quoi enchaîner les sueurs froides. Quand on court après sa mémoire, les loulous, il y a pas à chiquer. Faut espérer le meilleur et s’attendre au pire.
Mon avis :
Il n’est pas facile de débouler dans une série comportant déjà 6 tomes, à savoir Série B. C’est l’un des gros points forts de ce roman puisque l’on n’est jamais perdu. La pirouette de l’auteur est d’utiliser l’amnésie du personnage principal car, au début de cette aventure, il se réveille en prison sans aucune idée de ce qui s’est passé auparavant sauf son nom et son adresse. Je parle de pirouette car il se rappelle quand de pas mal de choses ce qui est à mon gout limite d’un point de vue vraisemblance de l’intrigue.
Donc, Stan Kurtz, infra-détective selon ses propres dires, se retrouve avec un trou noir, incapable de comprendre pourquoi il se retrouve en prison. En sortant, il rencontre une (fort jolie) médium qui le ramène chez lui. Puis alors qu’il va boire un coup au bar d’en face, il apprend que le propriétaire a maille à partir avec deux gros balèzes qui on’ l(inconvénient d’être peu avenants. A cela, il faut ajouter une belle énigme concoctée par son diable de père, sorte de barbouze free-lance qui bizarrement a disparu.
Bref, si les scènes s’accumulent dans un style rapide, presque parlé, puisque Stan s’adresse à nous, lecteurs. Il interpelle, vocifère, déblatère, et diverge dans des réflexions en général fort drôle. Car le ton et le principe ne sont pas de se prendre au sérieux, mais bien de divertir le lecteur. Alors, avec beaucoup de dérision et d’autodérision, Marc Falvo déroule son intrigue en donnant toujours l’impression qu’il improvise. L’originalité est bien de rajouter sans cesse des questionnements, des intrigues supplémentaires pour ajouter du sel à un plat qui s’avère très bon au gout, et pas graveleux pour un sou.
C’est donc un très bon divertissement, quatre heures de lecture bonheur, sans se prendre la tête, pendant lesquelles j’ai pu apprécier l’art de raconter une histoire sans en dire trop, pour finir avec une belle pirouette. Cela m’a fait penser à Dari Valko, le personnage de Ben Orton, à l’exception près que ce roman est deux fois plus long. Et tenir 200 pages avec des blagues, c’est un sacré tour de force. Bref, vous cherchez de la bonne humeur, sans prise de tête, Stan Kurtz est là !
La couverture a un petit air suranné, vintage, j’adore ce genre de couverture !
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Et juste derrière la couverture, il y a 200 pages d’éclate !
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Waw, tu le vends bien !! mdr
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