La mécanique du pire de Marco Pianelli

Editeur : Jigal

Alors que je suis passé au travers de son premier roman, ce nouvel opus représentait la bonne occasion de rattraper mon erreur ou mon oubli. Il faut dire que j’ai été fortement motivé par le billet de Yves :

https://www.lyvres.fr/2022/06/la-mecanique-du-pire.html

Lander (ou quelque soir son nom) se rend à paris pour exécuter sa dernière mission, équipé de nouveaux papiers avec ce nouveau nom. Ancien soldat ayant parcouru de nombreuses zones de combat, il s’est reconverti dans des opérations solitaires d’exécutions. Afin de ne pas laisser de traces, il prend un bus payé en liquide et prend son mal en patience, l’esprit concentré sur l’instant présent.

Sur le chemin, le bus rencontre une voiture en panne, une femme attendant les bras croisés. Le conducteur lui demande si elle veut de l’aide, mais elle refuse. Lander descend et lui propose d’y jeter un coup d’œil. Il trouve rapidement un fil dénudé qui fait court-circuit, l’entoure d’un film adhésif et la voiture peut repartir. Marie lui propose de le déposer dans la maison d’hôtes tenue par sa mère.

Lander fait ainsi connaissance de Marie, Josette la mère et des deux enfants Mathias et Emilie. La famille se montre méfiante envers cet étranger baraqué mais il arrive à découvrir le passé de Marie. Son mari, Lucas, était flic, à la BAC 96 et s’est donné la mort, après avoir demande de nombreuses fois sa mutation. On ne verse pas de pension en cas de suicide mais Lander va se rendre compte des magouilles de la BAC 96 et de son chef Ciani. Il va mettre en place sa propre notion de justice.

Voilà un roman d’action qui va vous pousser dans vos retranchements. Après quelques dizaines de pages ayant pour objectif de situer le contexte, Marco Pianelli nous convie à un voyage à très haute vitesse. Il va additionner les scènes, dans le but de nous détailler la stratégie de Lander qui vont aboutir à des purs moments de violence qui sont toutes sans exception une grande réussite.

Marco Pianelli réussit le pari de créer une intrigue simple et de la dérouler en utilisant différents points de vue, toujours dans un rythme élevé. On est amené à lire ce livre en retenant son souffle, et de se dire à plusieurs reprises : « La vache ! comme c’est bien fait ! ». car les auteurs capables d’écrire des romans d’action, de décrire des scènes de bagarre tout en restant passionnants ne sont pas nombreux. Plusieurs fois, pendant ma lecture, j’ai pris comme référence JOB, Jacques Olivier Bosco qui excelle dans le domaine.

Comme j’ai adoré avaler ce roman, en moins de deux jours. A chaque fois, j’ai regretté d’être obligé de le poser, ne serait-ce que pour dormir. Car entre les scènes d’action, l’auteur y ajoute des scènes intimistes qui donnent de l’épaisseur aux personnages, et même là, on y croit à fond. Ce roman, c’est de l’adrénaline pure, une lecture jouissive tout du long. Et peu importe que cela soit réaliste ou probable, l’important est que le plaisir soit au rendez-vous.

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