Oldies : L’heure des fous de Nicolas lebel

Editeur : Marabout (Grand Format) ; Marabout & Livre de Poche (Format Poche)

Les titres de la rubrique Oldies de l’année 2023 sont consacrés aux éditions du Livre de Poche pour fêter leurs 70 années d’existence.

Et je commence par un auteur que j’affectionne particulièrement et un personnage que j’adore, à savoir le capitaine Mehrlicht, pour sa première enquête qui est sortie il y a déjà 10 ans !

L’auteur :

Nicolas Lebel, né le 29 novembre 1970 à Paris, est un écrivain français.

Après des études de lettres et d’anglais, Nicolas Lebel voyage sur les cinq continents puis habite en Irlande où il enseigne le français. Rappelé en France pour faire son service national, il revient vivre à Paris où il habite aujourd’hui. Traducteur et professeur d’anglais, il publie son premier roman L’Heure des fous en 2013.

Amateur de littérature, de Côtes-du-rhône septentrionales et de whiskies Islay, Nicolas Lebel est aussi un pratiquant assidu de krav-maga.

Quatrième de couverture :

Paris : un SDF est poignardé à mort sur une voie ferrée de la gare de Lyon. « Vous me réglez ça. Rapide et propre, qu’on n’y passe pas Noël », ordonne le commissaire au capitaine Mehrlicht et à son équipe : le lieutenant Dossantos, exalté du code pénal et du bon droit, le lieutenant Sophie Latour qui panique dans les flash mobs, et le lieutenant stagiaire Ménard, souffre-douleur du capitaine à tête de grenouille, amateur de sudoku et de répliques d’Audiard…

Mais ce qui s’annonçait comme un simple règlement de comptes entre SDF se complique quand le cadavre révèle son identité.

L’affaire va entraîner le groupe d’enquêteurs dans les méandres de la Jungle, nouvelle Cour des miracles au cœur du bois de Vincennes, dans le dédale de l’illustre Sorbonne, jusqu’aux arrière-cours des troquets parisiens, pour s’achever en une course contre la montre dans les rues de la capitale.

Il leur faut à tout prix empêcher que ne sonne l’heure des fous…

Mon avis :

J’attendais la bonne occasion de lire la première enquête de Mehrlicht et son groupe, la seule qui me manquait à mon palmarès. Je comprends mieux ce qui m’a passionné avec ce personnage hors du commun, mélange de l’inspecteur Columbo, Paul Préboist et Kermit la Grenouille, mais avec un verbe à la hauteur d’un Audiard.

L’intrigue est menée consciencieusement, sa maitrise en ferait pâlir plus d’un. Le groupe des policiers ont tous une personnalité bien affirmée et on lit cette aventure sans jamais s’arrêter tant le style fluide de l’auteur fait des merveilles. Evidemment, il faut lire cette série de cinq enquêtes dans l’ordre pour les voir évoluer et s’enfoncer dans des problèmes personnels inextricables.

Et déjà, dans ce premier épisode, on ne se lasse pas du lieutenant Dosantos et de ses rappels des articles du code pénal, de Sophie Latour, la seule femme du groupe et la seule à avoir la tête sur les épaules, de Ménard malmené par le capitaine et Mehrlicht aux réparties cinglantes (on aura dans les volumes suivants, des envolées lyriques extraordinaires) et son téléphone aux sonneries rappelant les meilleurs phrases d’Audiard. Et le passage dans les catacombes vaut largement le détour.

Par la suite, le niveau des romans va monter en puissance avec Le jour des morts (Super !), Sans pitié ni remords (Extraordinaire !), et surtout De cauchemar et de feu (Mon préféré !) pour finir avec Dans la brume écarlate. D’ailleurs, je passe un message privé : Dis, Monsieur Nicolas, quand nous referas-tu une enquête de Mehrlicht and Co ?

6 réflexions sur « Oldies : L’heure des fous de Nicolas lebel »

  1. Il faudra que je revienne à cet écrivain, que j’ai un peu lu dès ses débuts et que j’ai eu le plaisir de rencontrer! En effet, ce premier roman offre le plaisir particulier de rendre hommage aux bonnes vieilles répliques du bon vieux genre policier au cinéma. Belle trouvaille que ces sonneries de téléphone!
    Bonne soirée!

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    1. Salut, j’avoue avoir un faible pour la Mehrlicht par rapport à la nouvelle avec Yvonne Chen. Les intrigues sont bien faites, les personnages se complexifient et l »humour omniprésent via les sonneries (elles vont changer au fur et à mesure des livres, celui avec les grandes chansons populaires est à mourir de rire) mais aussi les diatribes de Mehrlicht qui va se lâcher de plus en plus. Seul le dernier Dans la brume écarlate m’a laissé dubitatif … Merci d’être passé, bonne année au passage, et à bientôt

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    1. Comme toi, je suis fan de Mehrlicht. Et quand tu annonces son retour, je suis fou de joie. Yvonne Chen est sympa, ses deux enquêtes sont bien construites mais ça manque d’humour (à part le dernier). Et bonne année, au fait. Biz

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