Archives pour la catégorie Bilan

Bilan 2022 et Bonne Année à tous

Voici une nouvelle année qui se termine, la quatorzième pour Black Novel, et il est temps de jeter un œil sur les lectures qui m’auront touché, enthousiasmé et enchanté.

Avant de commencer cette rétrospective, le titre du chouchou du mois de décembre 2022 revient à Où reposent nos ombres de Sébastien Vidal (Le Mot et le Reste).

2022 aura été l’année de la saga littéraire Blackwater. Pour l’avoir lue, je vous la conseille pour la considérer comme une excellente saga populaire. Si l’on ajoute une touche de fantastique, le génie de l’auteur Michael McDowell et les couvertures magnifiques, on ne peut résister à ce formidable coup marketing signé par les editions Monsieur Toussaint Louverture.

A part cela, 2022 m’aura permis une nouvelle fois de trouver des romans forts et, en regardant la liste de mes coups de cœur, je suis heureux d’avoir eu entre les mains tant d’émotions concentrées en si peu de pages. Ces derniers sont donc au nombre de sept, et vous pourrez trouver mon avis en cliquant sur le titre.

Je vous ai donc fait une sélection en trois parties, et sachez bien que j’ai dû enlever certains excellents romans de cette liste et que cela me fend le cœur. Il me reste tout de même un gros regret, celui de ne pas avoir pris le temps de lire des Bandes Dessinées cette année.

Mes coups de cœur 2022

Le blues des phalènes de Valentine Imhof (Editions du Rouergue)

La cour des mirages de Benjamin Dierstein (Les Arènes – Equinox)

Le soldat désaccordé de Gilles Marchand (Aux Forges de Vulcain)

Une année dédiée à 10/18

En 2022, nous avons fêté l’anniversaire des éditions 10/18, une belle occasion de lire / relire quelques chefs d’œuvres de la littérature, qui font partie de mes coups de cœur :

L’affaire Jane Eyre de Jasper Fforde

Last exit to Brooklyn de Hubert Selby Jr

Demande à la poussière de John Fante

Un privé à Babylone de Richard Brautigan

Les romans de 2022 à ne pas oublier :

Les 10 romans que je n’oublierai pas et qui ont raté le Coup de cœur d’un cheveu :

Les silences d’Ogliano d’Elena Piacentini (Actes Sud), le plus tragique

Nos vies en flammes de David Joy (Sonatine), le plus dénonciateur

Tokyo revisitée de David Peace (Rivages), le plus japonais

La main de Dieu de Valerio Varesi (Agullo), l’habitué du Top10

Tant qu’il y a de l’amour de Sandrine Cohen (Editions du Caïman), le plus craquant

Black’s creek de Sam Millar (Le Beau Jardin), le plus fort

Lady Chevy de John Woods (Albin Michel), le plus frondeur

La femme du deuxième étage de Jurica Pavicic (Agullo), le plus subtil

L’un des nôtres de Larry Watson (Gallmeister), le plus stylisé

La vengeance des perroquets de Pia Petersen (Les Arènes – Equinox), le plus intelligent (Mon avis sera publié en 2023)

Pour l’année 2023, la rubrique Oldies sera consacrée aux éditions Livre de Poche qui vont fêter leurs 70 années d’existence ; on ne parlera donc pas que Polars dans cette rubrique. Mais étant donné la taille de leur catalogue, je balaierai des romans anciens et des nouveautés, des Policiers mais aussi de la Littérature et surtout des auteurs que j’affectionne particulièrement (Philip Kerr, Nicolas Lebel, Jacques Saussey, Jussi Adler Olsen …).

Je continuerai bien entendu le combat entre Bob Morane et l’Ombre Jaune (Les yeux de l’Ombre Jaune et les Guerriers de l’Ombre Jaune), ainsi que la Compagnie des Glaces (L’intégrale tome 6) et les enquêtes de Harry Bosch. Enfin, je vais poursuivre la découverte des romans de Jean Meckert (L’homme au marteau) publié par les éditions Joëlle Losfeld.

Au programme, si j’y arrive, je ferai en février une semaine consacrée à Alessandro Robecchi avec Ceci n’est pas une chanson d’amour, De rage et de Vent et le Tueur au caillou, tout cela aux Editions de l’Aube.

Il ne me reste qu’à vous souhaiter à tous une bonne année 2023, pleine de lectures enrichissantes et plus que jamais, avec la concentration dans la distribution des livres, résistez et allez voir chez les petits éditeurs et vos libraires de proximité.

Enfin, bien entendu, protégez-vous, protégez les autres et n’oubliez pas le principal, lisez !

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Bilan de l’année 2021

Voici une nouvelle année qui se termine, la douzième pour Black Novel, et il est temps de jeter un œil sur les lectures qui m’auront touché, enthousiasmé et enchanté.

Je n’aime pas les statistiques, et pourtant je me suis amusé à faire quelques comptes. L’année 2021 de Black Novel, c’est :

119 billets, dont

106 chroniques de lectures (18 Oldies),

1 billet sur les bandes dessinées,

6 sur les recueils de nouvelles

et donc 84 romans « nouveaux » chroniqués.

Pour autant, 2021 m’aura permis une nouvelle fois de trouver des romans forts et, en regardant la liste de mes coups de cœur, je suis heureux d’avoir eu entre les mains tant d’émotions concentrées dans si peu de pages. Ces derniers sont donc au nombre de six, et vous pourrez trouver mon avis en cliquant sur le titre.

Joe de Larry Brown (Gallmeister)

Les ombres Wojciech Chmielarz (Agullo)

Dans la rue j’entends les sirènes d’Adrian McKinty (Livre de poche)

Les rêves qui nous restent de Boris Quercia (Asphalte)

Hot Spot de Charles Williams (Gallmeister)

Il y a aussi ceux que j’ai trouvés fantastiques et qui ont raté le label « Coup de Cœur » d’un chouïa. Volontairement, j’ai limité ma liste à 12 titres mais ce fut un réel déchirement, une réelle torture d’en éliminer certains :

Rosine, une criminelle ordinaire de Sandrine Cohen (Editions du Caïman)

Le régisseur de Jeanne Desaubry (Archipel)

Corvidés de David Gauthier (Envolume)

Un coin de ciel brûlait de Laurent Guillaume (Michel Lafon)

Solak de Caroline Hinault (Editions du Rouergue)

La soustraction des possibles de Joseph Incardona (Finitude)

Le gibier de Nicolas Lebel (Editions du Masque)

Ne me cherche pas demain d’Adrian McKinty (Actes Sud)

L’eau Rouge de Jurica Pavicic (Agullo)

La patience de l’immortelle de Michèle Pedinielli (Editions de l’Aube)

True story de Kate Reed Petty (Gallmeister)

La maison du commandant de Valerio Varesi (Agullo)

Pour l’année 2022, la rubrique Oldies sera consacrée aux éditions 10/18 qui vont fêter leur 60 années d’existence ; on ne parlera donc pas que Polars dans cette rubrique. Je continuerai bien entendu le combat entre Bob Morane et l’Ombre Jaune, ainsi que la Compagnie des Glaces et les enquêtes de Harry Bosch. Enfin, je vais poursuivre la découverte des romans de Jean Meckert publiés par les éditions Joëlle Losfeld.

Je vous en rajoute un autre, de dernière minute : Appartement 816 d’Olivier Bordaçarre (L’Atalante – Fusion) :

Il ne me reste qu’à vous souhaiter à tous une bonne année 2022. Finissez bien l’année, commencez bien la nouvelle. Protégez-vous, protégez les autres et n’oubliez pas le principal, lisez !

Bilan de l’année 2020

Voici une nouvelle année qui se termine, la onzième pour Black Novel, et il est temps de jeter un œil sur les lectures qui m’auront touché, enthousiasmé et enchanté. 2020 aura été une année particulière pour tout le monde. Je ne vais pas vous seriner la COVID, le confinement et autres balivernes. Il n’empêche que j’aurais terminé moins de livres que les autres années, et donc peu chroniqué (une centaine d’avis).

Pour autant, 2020 m’aura permis une nouvelle fois de trouver des romans forts et, en regardant la liste de mes coups de cœur, je suis heureux d’avoir eu entre les mains tant d’émotions concentrées dans si peu de pages. Ces derniers sont donc au nombre de six, et vous pourrez trouver mon avis en cliquant sur le titre. 

Nous avons les mains rouges de Jean Meckert (Joëlle Losfeld éditions)

La fabrique de la terreur de Frédéric Paulin (Agullo)

Necropolis de Herbert Lieberman (Points)

Eureka Street de Robert McLiam Wilson (10/18)

Avant les diamants de Dominique Maisons (La Martinière)

Betty de Tiffany McDaniel (Gallmeister)

Il y a aussi ceux que j’ai trouvé fantastiques et qui ont raté le label « Coup de Cœur » d’un chouïa. Volontairement, j’ai limité ma liste à 10 titres mais ce fut une réelle torture d’en éliminer certains :

Du coté des romans français :

Et toujours les forêts de Sandrine Collette (Jean-Claude Lattès)

Toute la violence des hommes de Paul Colize (HC éditions)

La défaite des idoles de Benjamin Dierstein (Nouveau Monde éditions)

Ce qu’il faut de nuit de Laurent Petitmangin (Manufacture de livres)

Loin du réconfort de Gilles Vidal (Zinedi éditions)

Du coté des romans étrangers :

Dans la gueule de l’ours de James McLaughlin (Rue de l’échiquier)

Riposte de David Albertyn (Harper & Collins)

Nickel boys de Colson Whitehead (Albin Michel)

Ce lien entre nous de David Joy (Sonatine)

Le prix de la vengeance de Don Winslow (Harper & Collins)

Pour l’année 2021, la rubrique Oldies sera consacrée aux éditions Gallmeister qui vont fêter leur 15 années d’existence. Je continuerai bien entendu le combat entre Bob Morane et l’Ombre Jaune, ainsi que la Compagnie des Glaces et les enquêtes de Harry Bosch. Enfin, je vais poursuivre la découverte des romans de Jean Meckert publiés par les éditions Joëlle Losfeld. Quant aux nouveautés, je fais confiance aux éditeurs pour nous dénicher de belles lectures pleines d’émotions.

Il ne me reste qu’à vous souhaiter à tous une bonne année 2021. Protégez-vous, protégez les autres et n’oubliez pas le principal, lisez !

Bilan 2019 et bonne année 2020

Voici une nouvelle année qui se termine, la dixième pour Black Novel, et il est temps de jeter un œil sur les lectures qui m’auront touché, enthousiasmé et enchanté. 2019 aura été une bonne année, avec cinq coups de cœur, et une très bonne année d’un point de vue littérature émotionnelle. Et si ce billet peut vous aider dans vos choix de lecture, cela me ravira, tant ma volonté de partage est plus que jamais entière.

Revenons un peu sur 2019, une bonne année en ce qui concerne mes lectures. Je ne peux que vous conseiller, si ce n’est déjà fait de vous pencher sur mes cinq coups de cœur, trois nouveautés et deux Oldies.

Né d’aucune femme de Franck Bouysse (Manufacture de livres) est un roman à part de la part d’un auteur à part. Franck Bouysse est probablement le plus grand styliste actuel, et ce roman mérite de figurer parmi les classiques de la littérature française, toutes époques confondues.

Zippo de Valentine Imhof (Editions du Rouergue) est seulement son deuxième roman noir mais il est d’une maîtrise folle. Surtout, Valentine a une plume unique, un ton tout à fait personnel. J’avais beaucoup aimé Par les rafales, son premier roman, j’ai adoré celui-ci. Vivement le prochain !

La frontière de Don Winslow (Harper & Collins) : La clôture de la trilogie sur la lutte de Art Keller contre le trafic de drogue prend fin avec ce dernier tome plus que jamais indispensable puisque l’auteur s’engage en décrivant le terrain mais aussi en proposant des solutions. Énorme trilogie à lire et relire. Indispensable.

J’aurais consacré mon année à la Série Noire, en hommage aussi à Claude Mesplède. Cela m’aura fait découvrir deux formidables polars, l’un de mes auteurs favoris Comment vivent les morts de Robin Cook (Gallimard) d’une émotion et d’une tristesse incommensurable et Le grossium de Stanley G. Crawford (Gallimard) une comédie débridée mais aussi une critique acerbe de la société de consommation.

Ce bilan ne serait pas complet sans ces romans qui m’ont ému, secoué, dérangé et qui laisseront des souvenirs illuminés. Il y en avait un peu plus d’une vingtaine et j’ai réduit leur nombre à 10, comme une sorte de Top10 qui se positionnent juste au pied du podium. Enfin, un peu plus que 10 … Disons un Top12. Allons-y !

Prémices de la chute de Frédéric Paulin (Agullo) : deuxième tome d’une trilogie sur le terrorisme aussi bien que le premier, il révèle aussi un formidable conteur. On attend avril 2020 avec impatience pour la clôture de la trilogie

Elle le gibier d’Elisa Vix (Editions du Rouergue) est un des romans dont on a trop peu parlé. Et pourtant, la souffrance au travail existe et quand elle est mise en mots comme ça, cela donne un excellent roman noir.

Et tout sera silence de Michel Moatti (HC éditions) : on pourrait dire que cet auteur est un de mes chouchous. Depuis son premier roman, Michel Moatti a fait son chemin, et il a trouvé dans le journalisme un vrai sujet d’actualité et de réflexion.

Après les chiens de Michèle Pedinielli (Editions de l’Aube) : voilà encore une auteure que je défends car son personnage de Diou est de ceux que l’on suivrait au bout du monde. Et quand l’intrigue est géniale, cela donne un polar extra.

Les yeux fumés de Nathalie Sauvagnac (Editions du Masque) est un de ces romans surprise que l’on découvre au hasard d’une conversation. Et on tombe sur un roman social lucide et qui sonne vrai. Deux bons ingrédients pour en faire un très bon roman.

Il était une fois dans l’Est d’Arpad Soltesz (Agullo) nous emmène dans les pays de l’Est et nous brosse la peinture d’un pays qui se noie dans la corruption et le crime. Le ton cynique et la chute grinçante le sortent du lot.

Je ne suis pas un monstre de Carme Chaparro (Plon) est encore un premier roman à classer plutôt dans les thrillers pour le sujet mais il développe des personnages fantastiques et possède une chute qui montre que les monstres ne sont pas ceux qu’on voit. Intelligent.

Point de fuite de Jeanne Desaubry (Ska / Horsain) : A partir d’un fait divers, Jeanne Desaubry nous brosse un formidable portrait de femme en détresse, tout en finesse et en émotion. Palme personnelle du roman le plus émouvant

La crête des damnés de Joe Meno (Agullo) : Quand un auteur doué revient sur les années d’adolescence, en 1990, et la difficulté de passer à l’âge adulte, quand il s’ouvre les veines pour écrire son livre, cela donne un roman énorme. Palme personnelle du roman culte

Francis Rissin de Martin Mongin (Editions Tusitala) : Quand une société part en vrille, les gens sont prêts à se raccrocher à n’importe quoi. Ce premier roman est d’une intelligence, d’une ambition et d’une inventivité rares auxquelles on ajoute une plume fantastique. Palme personnelle du premier roman.

En moi le venin de Philippe Hauret (Jigal) : Avec une intrigue simple et un style épuré, Philippe Hauret se permet une belle analyse de la société française. Il se rapproche de plus en plus de Thierry Jonquet.

Ma sœur, serial killeuse d’Oyinkan Braithwaite (Delcourt) : Encore un premier roman fantastique, avec un scénario d’enfer illustrant la loyauté familiale. Claude Le Nocher qui nous a quitté en février avait donné son dernier coup de cœur pour ce roman et je ne pouvais que lui rendre hommage.

Et pour 2020 ?

Chaque année, on prend plein de bonnes résolutions. Je viens de dépasser les 10 années d’existence, alors les résolutions, je les laisse un peu de coté. Ceci dit, je peux vous dévoiler ce qui vous attend.

Mes rubriques Oldies ont été consacrées à Rivages Noir en 2018, à la Série Noire en 2019. Ce sera le tour des éditions Points en 2020, l’occasion de fêter les 50 ans d’existence de cette collection, et les 40 ans de Points Policier.

Mes billets paraîtront toujours les mercredis et dimanches et seront toujours programmés à l’avance, ce qui est plus facile pour moi. Il y a peu de chances que j’aie le temps de publier un billet le vendredi … mais sait-on jamais ?

Je continuerai mes rubriques consacrées à des cycles, d’un coté le combat entre Bob Morane et l’Ombre Jaune ; de l’autre La compagnie des glaces dont je viens de finir l’acquisition et donc je vais pouvoir lire cette saga jusqu’au bout ! La rubrique Des poches pleines de poches sera encore au rendez-vous.

Il est fort probable que se créée une nouvelle rubrique où je chroniquerai des vieux romans issus de mes bibliothèques. Si vous avez des idées de nom, pour la rubrique, n’hésitez pas. Je pensais à Opération Liquidation Totale ou Opération Épuisement du Stock.

Et puis, et puis, peut-être que je me lancerai dans la lecture de tous les romans d’un auteur ou d’un héros … Et puis, et puis … peut-être …

Comme vous le voyez, ce ne sont pas les idées qui manquent.

Je tiens à remercier les auteurs avant tout, pour leur folie et leur passion de partager leurs histoires. Et un grand merci aux maisons d’édition et leurs attaché (e)s de presse qui sont toujours d’une grande gentillesse à mon égard.

J’en profite pour faire un gros poutou spécial 2020 à mes amis Bruno, Richard, Yvan, Jean le Belge, Vincent, Jeanne, Gégé. Et un énorme merci pour leurs chroniques tentatrices à l’Oncle Paul, Belette, Yan, Laulo, Nathalie et Jean-Marc, sans oublier les Unwalkers et Nyctalopes, les immanquables.

Il est temps pour moi de vous souhaiter une excellente année 2020, qu’elle vous apporte joie, bonheur, surprises et surtout plein de bonnes lectures. Et plus que jamais, n’oubliez pas le principal, lisez !