Editeur : French Pulp
Les éditions French Pulp ont décidé de rééditer la saga de science fiction de Georges-Jean Arnaud, en regroupant les romans par deux. Il s’agit, je crois, de la plus grande saga de science fiction jamais écrite puisqu’elle comporte 63 romans. Voici mon avis sur les tomes 13 et 14.
Station fantôme :
Dans leur fuite éperdue sur la banquise de l’ancien Pacifique, Jdrien, l’enfant-dieu, et Yeuse découvrent une immense cité, abandonnée depuis des décennies. Une civilisation y a prospéré en dehors des Instructions et a brusquement disparu.
De son coté, le Nain, toujours à la tête de sa compagnie est confronté à un problème : depuis que les Roux ont quitté la capitale, les habitants ne veulent plus les voir revenir. Or voici que l’on annonce des troupes de Roux de retour. Des manifestations ont lieu contre ce retour que beaucoup considèrent comme une invasion.
Quand Lien Rag a appris que Jdrien, son fils métisse, s’est enfui des mains de Lady Diana. Il décide de le rejoindre, quitte à arpenter des chemins inconnus. Il va emprunter la Route des Disparus.
Délaissant le coté politique et stratégique de la saga, l’auteur nous convie à un roman d’aventure où il s’agit d’aller explorer une nouvelle zone de la terre. Chacun, de Lien et Jdrien, vont partir d’un point opposé pour se retrouver au milieu. Et on a le droit à un roman d’exploration, où on découvre des décors étonnants et des idées pleines d’imagination délirante, en particulier sur les animaux rencontrés. Ce n’est pas le meilleur de la série pour moi, mais j’ai été étonné par ce que j’ai lu.
Les Hommes-Jonas :
Amertume Station est la dernière ville avant de rejoindre la compagnie de la Banquise, dirigée par le Kid. Harl Mern, ethnologue, cherche un laisser passer au milieu de cette cité emplie de truands.
Depuis de Lien Rag, Jdrien et Yeuse sont réunis, ils décident de rejoindre le Kid. Pour cela, il va falloir qu’ils construisent des milliers de kilomètres de voies ferrées avec peu de provisions, et en un temps record, puisque Lady Diana n’a pas abandonné son désir de reprendre l’enfant prodige, Jdrien. L’un de leurs compagnons va créer une invention qui pourrait remettre en cause la fondation même de la civilisation des compagnies ferroviaires.
De son coté, le Kid cherche à les rejoindre par le Réseau 160°, mais il est très occupé par les différentes factions qui lui demandent toujours plus d’argent, entre les chasseurs de baleines, les chasseurs de phoque et son allié qui revend ses actions au plus offrant.
Balayant à chaque chapitre un aspect de son intrigue, ce roman s’avère être une course contre la montre où chacun poursuit sa route sans être sur du chemin qu’il emprunte ni de la destination vers laquelle il se dirige. Aidé par un rythme soutenu, et des scènes visuelles innovantes, c’est un très bon tome de cette série.