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Bilan 2022 et Bonne Année à tous

Voici une nouvelle année qui se termine, la quatorzième pour Black Novel, et il est temps de jeter un œil sur les lectures qui m’auront touché, enthousiasmé et enchanté.

Avant de commencer cette rétrospective, le titre du chouchou du mois de décembre 2022 revient à Où reposent nos ombres de Sébastien Vidal (Le Mot et le Reste).

2022 aura été l’année de la saga littéraire Blackwater. Pour l’avoir lue, je vous la conseille pour la considérer comme une excellente saga populaire. Si l’on ajoute une touche de fantastique, le génie de l’auteur Michael McDowell et les couvertures magnifiques, on ne peut résister à ce formidable coup marketing signé par les editions Monsieur Toussaint Louverture.

A part cela, 2022 m’aura permis une nouvelle fois de trouver des romans forts et, en regardant la liste de mes coups de cœur, je suis heureux d’avoir eu entre les mains tant d’émotions concentrées en si peu de pages. Ces derniers sont donc au nombre de sept, et vous pourrez trouver mon avis en cliquant sur le titre.

Je vous ai donc fait une sélection en trois parties, et sachez bien que j’ai dû enlever certains excellents romans de cette liste et que cela me fend le cœur. Il me reste tout de même un gros regret, celui de ne pas avoir pris le temps de lire des Bandes Dessinées cette année.

Mes coups de cœur 2022

Le blues des phalènes de Valentine Imhof (Editions du Rouergue)

La cour des mirages de Benjamin Dierstein (Les Arènes – Equinox)

Le soldat désaccordé de Gilles Marchand (Aux Forges de Vulcain)

Une année dédiée à 10/18

En 2022, nous avons fêté l’anniversaire des éditions 10/18, une belle occasion de lire / relire quelques chefs d’œuvres de la littérature, qui font partie de mes coups de cœur :

L’affaire Jane Eyre de Jasper Fforde

Last exit to Brooklyn de Hubert Selby Jr

Demande à la poussière de John Fante

Un privé à Babylone de Richard Brautigan

Les romans de 2022 à ne pas oublier :

Les 10 romans que je n’oublierai pas et qui ont raté le Coup de cœur d’un cheveu :

Les silences d’Ogliano d’Elena Piacentini (Actes Sud), le plus tragique

Nos vies en flammes de David Joy (Sonatine), le plus dénonciateur

Tokyo revisitée de David Peace (Rivages), le plus japonais

La main de Dieu de Valerio Varesi (Agullo), l’habitué du Top10

Tant qu’il y a de l’amour de Sandrine Cohen (Editions du Caïman), le plus craquant

Black’s creek de Sam Millar (Le Beau Jardin), le plus fort

Lady Chevy de John Woods (Albin Michel), le plus frondeur

La femme du deuxième étage de Jurica Pavicic (Agullo), le plus subtil

L’un des nôtres de Larry Watson (Gallmeister), le plus stylisé

La vengeance des perroquets de Pia Petersen (Les Arènes – Equinox), le plus intelligent (Mon avis sera publié en 2023)

Pour l’année 2023, la rubrique Oldies sera consacrée aux éditions Livre de Poche qui vont fêter leurs 70 années d’existence ; on ne parlera donc pas que Polars dans cette rubrique. Mais étant donné la taille de leur catalogue, je balaierai des romans anciens et des nouveautés, des Policiers mais aussi de la Littérature et surtout des auteurs que j’affectionne particulièrement (Philip Kerr, Nicolas Lebel, Jacques Saussey, Jussi Adler Olsen …).

Je continuerai bien entendu le combat entre Bob Morane et l’Ombre Jaune (Les yeux de l’Ombre Jaune et les Guerriers de l’Ombre Jaune), ainsi que la Compagnie des Glaces (L’intégrale tome 6) et les enquêtes de Harry Bosch. Enfin, je vais poursuivre la découverte des romans de Jean Meckert (L’homme au marteau) publié par les éditions Joëlle Losfeld.

Au programme, si j’y arrive, je ferai en février une semaine consacrée à Alessandro Robecchi avec Ceci n’est pas une chanson d’amour, De rage et de Vent et le Tueur au caillou, tout cela aux Editions de l’Aube.

Il ne me reste qu’à vous souhaiter à tous une bonne année 2023, pleine de lectures enrichissantes et plus que jamais, avec la concentration dans la distribution des livres, résistez et allez voir chez les petits éditeurs et vos libraires de proximité.

Enfin, bien entendu, protégez-vous, protégez les autres et n’oubliez pas le principal, lisez !

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Bilan de l’année 2021

Voici une nouvelle année qui se termine, la douzième pour Black Novel, et il est temps de jeter un œil sur les lectures qui m’auront touché, enthousiasmé et enchanté.

Je n’aime pas les statistiques, et pourtant je me suis amusé à faire quelques comptes. L’année 2021 de Black Novel, c’est :

119 billets, dont

106 chroniques de lectures (18 Oldies),

1 billet sur les bandes dessinées,

6 sur les recueils de nouvelles

et donc 84 romans « nouveaux » chroniqués.

Pour autant, 2021 m’aura permis une nouvelle fois de trouver des romans forts et, en regardant la liste de mes coups de cœur, je suis heureux d’avoir eu entre les mains tant d’émotions concentrées dans si peu de pages. Ces derniers sont donc au nombre de six, et vous pourrez trouver mon avis en cliquant sur le titre.

Joe de Larry Brown (Gallmeister)

Les ombres Wojciech Chmielarz (Agullo)

Dans la rue j’entends les sirènes d’Adrian McKinty (Livre de poche)

Les rêves qui nous restent de Boris Quercia (Asphalte)

Hot Spot de Charles Williams (Gallmeister)

Il y a aussi ceux que j’ai trouvés fantastiques et qui ont raté le label « Coup de Cœur » d’un chouïa. Volontairement, j’ai limité ma liste à 12 titres mais ce fut un réel déchirement, une réelle torture d’en éliminer certains :

Rosine, une criminelle ordinaire de Sandrine Cohen (Editions du Caïman)

Le régisseur de Jeanne Desaubry (Archipel)

Corvidés de David Gauthier (Envolume)

Un coin de ciel brûlait de Laurent Guillaume (Michel Lafon)

Solak de Caroline Hinault (Editions du Rouergue)

La soustraction des possibles de Joseph Incardona (Finitude)

Le gibier de Nicolas Lebel (Editions du Masque)

Ne me cherche pas demain d’Adrian McKinty (Actes Sud)

L’eau Rouge de Jurica Pavicic (Agullo)

La patience de l’immortelle de Michèle Pedinielli (Editions de l’Aube)

True story de Kate Reed Petty (Gallmeister)

La maison du commandant de Valerio Varesi (Agullo)

Pour l’année 2022, la rubrique Oldies sera consacrée aux éditions 10/18 qui vont fêter leur 60 années d’existence ; on ne parlera donc pas que Polars dans cette rubrique. Je continuerai bien entendu le combat entre Bob Morane et l’Ombre Jaune, ainsi que la Compagnie des Glaces et les enquêtes de Harry Bosch. Enfin, je vais poursuivre la découverte des romans de Jean Meckert publiés par les éditions Joëlle Losfeld.

Je vous en rajoute un autre, de dernière minute : Appartement 816 d’Olivier Bordaçarre (L’Atalante – Fusion) :

Il ne me reste qu’à vous souhaiter à tous une bonne année 2022. Finissez bien l’année, commencez bien la nouvelle. Protégez-vous, protégez les autres et n’oubliez pas le principal, lisez !

Bilan de l’année 2020

Voici une nouvelle année qui se termine, la onzième pour Black Novel, et il est temps de jeter un œil sur les lectures qui m’auront touché, enthousiasmé et enchanté. 2020 aura été une année particulière pour tout le monde. Je ne vais pas vous seriner la COVID, le confinement et autres balivernes. Il n’empêche que j’aurais terminé moins de livres que les autres années, et donc peu chroniqué (une centaine d’avis).

Pour autant, 2020 m’aura permis une nouvelle fois de trouver des romans forts et, en regardant la liste de mes coups de cœur, je suis heureux d’avoir eu entre les mains tant d’émotions concentrées dans si peu de pages. Ces derniers sont donc au nombre de six, et vous pourrez trouver mon avis en cliquant sur le titre. 

Nous avons les mains rouges de Jean Meckert (Joëlle Losfeld éditions)

La fabrique de la terreur de Frédéric Paulin (Agullo)

Necropolis de Herbert Lieberman (Points)

Eureka Street de Robert McLiam Wilson (10/18)

Avant les diamants de Dominique Maisons (La Martinière)

Betty de Tiffany McDaniel (Gallmeister)

Il y a aussi ceux que j’ai trouvé fantastiques et qui ont raté le label « Coup de Cœur » d’un chouïa. Volontairement, j’ai limité ma liste à 10 titres mais ce fut une réelle torture d’en éliminer certains :

Du coté des romans français :

Et toujours les forêts de Sandrine Collette (Jean-Claude Lattès)

Toute la violence des hommes de Paul Colize (HC éditions)

La défaite des idoles de Benjamin Dierstein (Nouveau Monde éditions)

Ce qu’il faut de nuit de Laurent Petitmangin (Manufacture de livres)

Loin du réconfort de Gilles Vidal (Zinedi éditions)

Du coté des romans étrangers :

Dans la gueule de l’ours de James McLaughlin (Rue de l’échiquier)

Riposte de David Albertyn (Harper & Collins)

Nickel boys de Colson Whitehead (Albin Michel)

Ce lien entre nous de David Joy (Sonatine)

Le prix de la vengeance de Don Winslow (Harper & Collins)

Pour l’année 2021, la rubrique Oldies sera consacrée aux éditions Gallmeister qui vont fêter leur 15 années d’existence. Je continuerai bien entendu le combat entre Bob Morane et l’Ombre Jaune, ainsi que la Compagnie des Glaces et les enquêtes de Harry Bosch. Enfin, je vais poursuivre la découverte des romans de Jean Meckert publiés par les éditions Joëlle Losfeld. Quant aux nouveautés, je fais confiance aux éditeurs pour nous dénicher de belles lectures pleines d’émotions.

Il ne me reste qu’à vous souhaiter à tous une bonne année 2021. Protégez-vous, protégez les autres et n’oubliez pas le principal, lisez !

Bilan 2019 et bonne année 2020

Voici une nouvelle année qui se termine, la dixième pour Black Novel, et il est temps de jeter un œil sur les lectures qui m’auront touché, enthousiasmé et enchanté. 2019 aura été une bonne année, avec cinq coups de cœur, et une très bonne année d’un point de vue littérature émotionnelle. Et si ce billet peut vous aider dans vos choix de lecture, cela me ravira, tant ma volonté de partage est plus que jamais entière.

Revenons un peu sur 2019, une bonne année en ce qui concerne mes lectures. Je ne peux que vous conseiller, si ce n’est déjà fait de vous pencher sur mes cinq coups de cœur, trois nouveautés et deux Oldies.

Né d’aucune femme de Franck Bouysse (Manufacture de livres) est un roman à part de la part d’un auteur à part. Franck Bouysse est probablement le plus grand styliste actuel, et ce roman mérite de figurer parmi les classiques de la littérature française, toutes époques confondues.

Zippo de Valentine Imhof (Editions du Rouergue) est seulement son deuxième roman noir mais il est d’une maîtrise folle. Surtout, Valentine a une plume unique, un ton tout à fait personnel. J’avais beaucoup aimé Par les rafales, son premier roman, j’ai adoré celui-ci. Vivement le prochain !

La frontière de Don Winslow (Harper & Collins) : La clôture de la trilogie sur la lutte de Art Keller contre le trafic de drogue prend fin avec ce dernier tome plus que jamais indispensable puisque l’auteur s’engage en décrivant le terrain mais aussi en proposant des solutions. Énorme trilogie à lire et relire. Indispensable.

J’aurais consacré mon année à la Série Noire, en hommage aussi à Claude Mesplède. Cela m’aura fait découvrir deux formidables polars, l’un de mes auteurs favoris Comment vivent les morts de Robin Cook (Gallimard) d’une émotion et d’une tristesse incommensurable et Le grossium de Stanley G. Crawford (Gallimard) une comédie débridée mais aussi une critique acerbe de la société de consommation.

Ce bilan ne serait pas complet sans ces romans qui m’ont ému, secoué, dérangé et qui laisseront des souvenirs illuminés. Il y en avait un peu plus d’une vingtaine et j’ai réduit leur nombre à 10, comme une sorte de Top10 qui se positionnent juste au pied du podium. Enfin, un peu plus que 10 … Disons un Top12. Allons-y !

Prémices de la chute de Frédéric Paulin (Agullo) : deuxième tome d’une trilogie sur le terrorisme aussi bien que le premier, il révèle aussi un formidable conteur. On attend avril 2020 avec impatience pour la clôture de la trilogie

Elle le gibier d’Elisa Vix (Editions du Rouergue) est un des romans dont on a trop peu parlé. Et pourtant, la souffrance au travail existe et quand elle est mise en mots comme ça, cela donne un excellent roman noir.

Et tout sera silence de Michel Moatti (HC éditions) : on pourrait dire que cet auteur est un de mes chouchous. Depuis son premier roman, Michel Moatti a fait son chemin, et il a trouvé dans le journalisme un vrai sujet d’actualité et de réflexion.

Après les chiens de Michèle Pedinielli (Editions de l’Aube) : voilà encore une auteure que je défends car son personnage de Diou est de ceux que l’on suivrait au bout du monde. Et quand l’intrigue est géniale, cela donne un polar extra.

Les yeux fumés de Nathalie Sauvagnac (Editions du Masque) est un de ces romans surprise que l’on découvre au hasard d’une conversation. Et on tombe sur un roman social lucide et qui sonne vrai. Deux bons ingrédients pour en faire un très bon roman.

Il était une fois dans l’Est d’Arpad Soltesz (Agullo) nous emmène dans les pays de l’Est et nous brosse la peinture d’un pays qui se noie dans la corruption et le crime. Le ton cynique et la chute grinçante le sortent du lot.

Je ne suis pas un monstre de Carme Chaparro (Plon) est encore un premier roman à classer plutôt dans les thrillers pour le sujet mais il développe des personnages fantastiques et possède une chute qui montre que les monstres ne sont pas ceux qu’on voit. Intelligent.

Point de fuite de Jeanne Desaubry (Ska / Horsain) : A partir d’un fait divers, Jeanne Desaubry nous brosse un formidable portrait de femme en détresse, tout en finesse et en émotion. Palme personnelle du roman le plus émouvant

La crête des damnés de Joe Meno (Agullo) : Quand un auteur doué revient sur les années d’adolescence, en 1990, et la difficulté de passer à l’âge adulte, quand il s’ouvre les veines pour écrire son livre, cela donne un roman énorme. Palme personnelle du roman culte

Francis Rissin de Martin Mongin (Editions Tusitala) : Quand une société part en vrille, les gens sont prêts à se raccrocher à n’importe quoi. Ce premier roman est d’une intelligence, d’une ambition et d’une inventivité rares auxquelles on ajoute une plume fantastique. Palme personnelle du premier roman.

En moi le venin de Philippe Hauret (Jigal) : Avec une intrigue simple et un style épuré, Philippe Hauret se permet une belle analyse de la société française. Il se rapproche de plus en plus de Thierry Jonquet.

Ma sœur, serial killeuse d’Oyinkan Braithwaite (Delcourt) : Encore un premier roman fantastique, avec un scénario d’enfer illustrant la loyauté familiale. Claude Le Nocher qui nous a quitté en février avait donné son dernier coup de cœur pour ce roman et je ne pouvais que lui rendre hommage.

Et pour 2020 ?

Chaque année, on prend plein de bonnes résolutions. Je viens de dépasser les 10 années d’existence, alors les résolutions, je les laisse un peu de coté. Ceci dit, je peux vous dévoiler ce qui vous attend.

Mes rubriques Oldies ont été consacrées à Rivages Noir en 2018, à la Série Noire en 2019. Ce sera le tour des éditions Points en 2020, l’occasion de fêter les 50 ans d’existence de cette collection, et les 40 ans de Points Policier.

Mes billets paraîtront toujours les mercredis et dimanches et seront toujours programmés à l’avance, ce qui est plus facile pour moi. Il y a peu de chances que j’aie le temps de publier un billet le vendredi … mais sait-on jamais ?

Je continuerai mes rubriques consacrées à des cycles, d’un coté le combat entre Bob Morane et l’Ombre Jaune ; de l’autre La compagnie des glaces dont je viens de finir l’acquisition et donc je vais pouvoir lire cette saga jusqu’au bout ! La rubrique Des poches pleines de poches sera encore au rendez-vous.

Il est fort probable que se créée une nouvelle rubrique où je chroniquerai des vieux romans issus de mes bibliothèques. Si vous avez des idées de nom, pour la rubrique, n’hésitez pas. Je pensais à Opération Liquidation Totale ou Opération Épuisement du Stock.

Et puis, et puis, peut-être que je me lancerai dans la lecture de tous les romans d’un auteur ou d’un héros … Et puis, et puis … peut-être …

Comme vous le voyez, ce ne sont pas les idées qui manquent.

Je tiens à remercier les auteurs avant tout, pour leur folie et leur passion de partager leurs histoires. Et un grand merci aux maisons d’édition et leurs attaché (e)s de presse qui sont toujours d’une grande gentillesse à mon égard.

J’en profite pour faire un gros poutou spécial 2020 à mes amis Bruno, Richard, Yvan, Jean le Belge, Vincent, Jeanne, Gégé. Et un énorme merci pour leurs chroniques tentatrices à l’Oncle Paul, Belette, Yan, Laulo, Nathalie et Jean-Marc, sans oublier les Unwalkers et Nyctalopes, les immanquables.

Il est temps pour moi de vous souhaiter une excellente année 2020, qu’elle vous apporte joie, bonheur, surprises et surtout plein de bonnes lectures. Et plus que jamais, n’oubliez pas le principal, lisez !

Bilan de l’année 2018 … et bonne année à tous

Faut-il ou non faire un bilan de l’année ? J’ai hésité à le faire cette année, et puis, je me suis dit qu’il fallait que je laisse une trace de mes lectures de cette année, et en particulier de mes coups de cœur qui auront été nombreux. Pour moi, une bonne année, c’est quand je finis l’année avec 3 ou 4 coups de cœur. 2018 en comporte 6 ; elle restera donc pour moi un excellent cru.

Je me plie donc à l’exercice du bilan, comme beaucoup de mes collègues blogueurs. Mais avant tout, je tiens à vous souhaiter à tous une excellente année 2019, que celle-ci vous apporte pour vous et vos proches tout le bonheur que vous souhaitez, et que vous trouviez dans vos lectures de quoi nourrir votre soif de culture.

Cette année, j’aurais dépassé le millier de billets, ce qui me rend fier du travail accompli. J’aurais aussi donné plus de visibilité aux livres en format poche avec une nouvelle rubrique Des poches pleines de poches. J’aurais aussi moins publié, ce qui fait que beaucoup d’avis sont passés à la trappe.

Et puis, le plaisir de partager est toujours là, même si je n’aurais fait qu’un seul salon cette année : celui de Saint Maur. Par contre, je suis toujours heureux de participer au Prix des Balais d’Or qui a consacré encore cette année d’excellents romans et dont la 9ème édition est en cours. Et puis, ma rubrique Oldies aura mis à l’honneur la collection Rivages Noir que j’affectionne particulièrement. Et si 2019 était celle de la Série Noire de Gallimard ? Nous verrons …

J’en profite pour faire un gros poutou spécial 2019 à mes amis Bruno, Richard, Yvan, Jean le Belge, Vincent, Jeanne. Et un énorme merci pour leurs chroniques tentatrices à Claude, Paul, Belette, Yan et Jean-Marc.

Je disais donc 6 coups de cœur, qui m’auront enthousiasmé, bouleversé, ému et choqué. 6 romans inoubliables pour moi, qui j’espère le seront pour vous aussi :

Sans lendemain de Jake Hinkson (Gallmeister)

L’homme-craie de CJ.Tudor (Pygmalion)

Power de Mickaël Mention (Stéphane Marsan)

Le sexe du ministre d’Olivier Bordaçarre (Phébus)

La guerre est une ruse de Frédéric Paulin (Agullo)

My absolute darling de Gabriel Tallent (Gallmeister)

Il ne faut pas oublier dans cette liste de romans ceux qui m’auront touché aussi et qui sont passés à un doigt du coup de cœur :

Xangô de Gildas Girodeau (Au-delà du raisonnable)

Par les rafales de Valentine Imhof (Rouergue)

Kisanga d’Emmanuel Grand (Liana Levi)

Racket de Dominique Manotti (Les arènes)

Les incurables de Jon Bassoff (Gallmeister)

Les ombres de Montelupo de Valerio Varesi (Agullo)

Pour services rendus de Iain Levison (LIana Levi)

Empire des chimères d’Antoine Chainas (Gallimard Série Noire)

Rouge Parallèle de Stéphane Keller (Toucan)

La dernière couverture de Matthieu Dixon (Jigal)

Dans les angles morts d’Elisabeth Brundage (Quai Voltaire)

Corruption de Don Winslow (Harper & Collins)

Je chronique peu de bandes dessinées mais je tenais à en signaler deux qui m’ont beaucoup plus. La guerre des Lulus de Régis Hautière et Hardoc (Casterman) en 5 tomes qui parle de l’itinéraire de cinq enfants orphelins livrés à eux-mêmes pendant la première guerre mondiale, une histoire touchante et passionnante. Et Il faut flinguer Ramirez tome 1 de Nicolas Petrimaux (Glénat) qui a un vrai scénario passionnant et qui fait preuve d’un humour bienvenu dans un environnement noir. Du vrai polar écrit et dessiné de façon très visuelle, cinématographique.

Il est temps pour moi de vous laisser, je vous souhaite à nouveau une excellente année 2019, pleine de bonheur, pleine de lectures et plus que jamais, n’oubliez pas le principal, lisez !

Bye Bye 2017, bonjour 2018 !

Comme beaucoup de mes collègues blogueurs, je ne peux éviter de faire un petit bilan sur mes lectures de 2017. Mais avant tout, je tiens à vous souhaiter à tous une excellente année 2018, que celle-ci vous apporte pour vous et vos proches tout le bonheur que vous souhaitez, et que vous trouviez dans vos lectures de quoi nourrir votre soif de culture.

Je finis cette année sur les rotules, pour beaucoup de raisons sur lesquelles je ne m’étendrai pas. La seule que je partage avec vous, c’est mon challenge de cette année qui se termine : Je m’étais fixé un défi de publier 3 billets par semaine et à quelques rares exceptions près, j’y suis arrivé. L’air de rien, je me suis aussi aperçu que, s’il est facile pour moi de parler d’un livre que j’ai aimé, écrire mes avis me prend quand même pas mal de temps. Donc je ne pense pas que je vais renouveler mon challenge mais continuer à parler polar et des romans qui me font vibrer à un rythme plus raisonnable.

L’année 2017 ne m’aura apporté que deux coups de cœur, ce qui est peu pour moi qui d’habitude en rencontre quatre ou cinq par an. Mais il faut dire que les élections présidentielles ont dû jouer un rôle dans ce résultat, ainsi que mes choix qui ne furent peut-être pas les meilleurs. Par contre, j’ai lu beaucoup de très bons romans dont je garderai de très bons souvenirs. Et puis, Black Novel aura dépassé les mille billets en 2017, chose que je n’aurais jamais imaginé en créant ce blog !

Mes deux coups de cœur sont deux romans totalement différents l’un de l’autre mais tous les deux émotionnellement très forts : La pension de la Via Saffi de Valerio Varesi (Agullo) est un roman introspectif qui oblige le commissaire Soneri à se replonger dans son passé et à assumer ses regrets et ses remords. Candyland de Jax Miller (Ombres Noires) nous plonge dans une ville minière en ruine suite à la crise économique. C’est un roman au souffle romanesque rare et il est totalement surprenant de voir autant de qualités dans un deuxième roman tant la puissance d’évocation de la vie de cette ville et les histoires familiales y sont puissantes.

Parmi les 170 romans, nouvelles, Bandes Dessinées, ou lectures jeunesse qui auront rempli mon année, il y aura eu de sacrés romans, et j’en ai gardé 17. Beaucoup sont écrits par des auteurs que j’adore et dont je lis tous les livres :

Equateur d’Antonin Varenne (Albin Michel), Tu n’auras pas peur de Michel Moatti (HC éditions), De cauchemar et de feu de Nicolas Lebel (Marabout), Les larmes noires sur la Terre de Sandrine Collette (Denoel), Comme de longs échos d’Elena Piacentini (Fleuve Noir), Par le vent pleuré de Ron Rash (Seuil), Assassins d’avant d’Elisa Vix (Rouergue), Danser dans la poussière de Thomas H.Cook (Seuil), et Glaise de Franck Bouysse (Manufacture de livres), qui sera d’ailleurs mon chouchou du mois de décembre.

Est-ce à dire que j’ai fait peu de découvertes cette année ? Sans doute …

Mes plus belles découvertes seront Haute voltige d’Ingrid Astier (Gallimard), La Daronne d’Hannelore Cayre (Métaillié), Gueule de fer de Pierre Hanot (Manufacture de livres) et Cyanure de Laurent Loison (Hugo & Cie).

Quant aux quatre suivants et derniers de ma liste, Seules les bêtes de Colin Niel (Rouergue), Pssica d’Edyr Augusto (Asphalte), Révolution de Sébastien Gendron (Albin Michel), et Prendre des loups pour des chiens de Hervé Le Corre (Rivages), ce seront des romans forts, dans des styles très différents et tous fantastiques.

Il est temps pour moi de vous laisser, je vous souhaite à nouveau une excellente année 2018, pleine de bonheur, pleine de lectures et n’oubliez pas le principal, lisez !

Quelle année 2016 ! Vive 2017 !

On pourrait interpréter ce titre de différentes façons, positive ou négative. Ce blog n’a pas pour but de parler de politique ou de terrorisme. Mais comme l’année dernière, je vais me répéter et parler succinctement des événements qui ont bouleversé le monde. Et les exemples ne manquent pas alors je le dis, je le répète et je le crie : Que les excités du bulbe nous laissent vivre en paix.

Je voudrais surtout vous souhaiter à tous, simple visiteur ou lecteur fidèle de ce blog, une bonne année 2017. Qu’elle vous apporte toutes les joies que vous puissiez imaginer, que vos rêves se transforment en réalité. Et je vous remercie tous, vous qui lisez, qui rendez visite à ce blog, qui me laissez un petit commentaire, mais aussi les auteurs, les éditeurs, les attachés (es) de presse pour votre gentillesse et tout le travail que vous abattez pour nourrir ma drogue qu’est la lecture. Et mes amis du polar, les pieds nickelés du polar, je vous souhaite une excellente année et vous revoir tous cette année !

Revenons un peu sur 2016. Plutôt que de paraphraser ce que j’ai écrit, je vous ai mis le lien vers mes avis. D’un point de vue polar, j’aurais été servi avec pas moins de 7 coups de cœur ! Ce qui est assez exceptionnel ! Et mes deux meilleures lectures de 2016 furent :

Rien ne se perd de Cloe Mehdi (Jigal)

Cartel de Don Winslow (Seuil)

Les autres coups de cœur inoubliables furent :

Plusdeproblème.com de Fabrice Pichon (Lajouanie)

Fausse piste de James Crumley (Gallmeister)

Le condor de Stieg Holmas (Sonatine +)

Antonia de Gildas Girodeau (Au delà du raisonnable)

Un avant-gout des anges de Philippe Setbon (Editions du Caïman)

Et comme nous sommes en 2017, je rajouterai 10 titres qui figureront parmi mes lectures les plus marquantes, de celles dont on n’oubliera pas les traces qu’elles auront laissées dans mon imaginaire.

Corrosion de Jon Bassoff (Gallmeister)

Cavale pour Leïa de Marius Faber (Toucan)

Les lucioles de Jan Thirion (Editions Lajouanie)

Sois belle et t’es toi de Jérémy Bouquin (Editions Lajouanie)

Avant que tout se brise de Megan Abbott (Editions du Masque)

Le fleuve des brumes de Valerio Varesi (Agullo)

Kabukicho de Dominique Sylvain (Viviane Hamy)

Une mort qui en vaut la peine de Donald Ray Pollock (Albin Michel)

Le printemps des corbeaux de Maurice Gouiran (Jigal)

L’opossum rose de Federico Axat (Calmann Levy)

Et sachez que ce fut bien dur de faire un choix parmi les 165 lectures qui auront occupé mon année. D’ailleurs, ce fut une année record pour moi, en terme de nombre de lectures aussi, mais il faut dire que j’aurais lu une dizaine de Bandes Dessinées et une dizaine de romans pour la jeunesse (puisque mes enfants me conseillent aussi pour mes lectures !). Donc on va dire que 2016 aura été une année record du nombre de lectures et du nombre de coups de cœur. Bref, une année formidable ! Il est donc temps de se plonger dans 2017 !

Je ne vais pas vous retenir plus longtemps, je vous souhaite à nouveau une excellente année 2017, pleine de bonheur, pleine de lectures et n’oubliez pas le principal, lisez !

 

En route pour 2016 !

Voilà, 2015 est finie. Voici donc une nouvelle année, après celle qui se termine et qui aura connu des événements dramatiques qui changeront notre vie à tous. D’habitude, je ne parle pas de l’actualité ; et pourtant, quand on se remémorera cette année 2015, ce sont bien ces attentats qui reviendront dans la mémoire collective. Alors, au moment de vous souhaiter à tous une bonne année et évidemment une bonne santé, je forme un vœu : Que tous les excités du bulbe nous laissent vivre en paix.

J’en profite aussi pour vous remercier, vous les fidèles, vous les passants sur ce blog qui viennent en balade, vous les amis blogueurs qui sont devenus des proches, vous les auteurs qui me font voyager dans ce formidable pays qui est votre imaginaire, vous les attachés de presse qui prennent soin de mon compte en banque, vous les éditeurs qui travaillez d’arrache-pied pour défendre la littérature, qu’elle soit blanche ou noire. Merci à tous pour ce que vous êtes, merci de me donner envie de continuer.

En 2015, j’aurais explosé mon compte de lectures (156 au total), mais j’aurais triché, puisque j’aurais repris mes lectures de Bandes Dessinées. Je me suis fait un plaisir, en relisant la série Top10 de Alan Moore qui est ressorti en intégrale. Et j’aurais découvert grâce à Jean-Marc et Gregory (qui se reconnaitra) Transmetropolitan de Warren Ellis dont j’aurais dévoré les 3 premières années. Je dois aussi ajouter la série Le tueur de Matz et Jacamon qui m’a énormément plue (Merci JEF) -ainsi que Holmes (1854/1891 ?) dont j’adore le mystère et l’ambiance.

Quand je me penche sur 2015, il y a des romans que je n’oublierai pas. Et je commencerai par mettre en avant ceux de mes auteurs fétiches : il y aura eu Arnaldur INDRIDASON avec Les nuits de Reykjavik (Métaillié) qui dégage un humanisme rare. Il y a bien sur le retour de James ELLROY avec Perfidia (Rivages), le retour du génie tant attendu dans une œuvre démesurée comme lui seul sait les faire. Il y a un des premiers romans de RJ.Ellory, Papillon de nuit (Sonatine) qui parle de la perte de l’innocence des Etats Unis, en même temps que celle de son personnage principal. Il y a la charge contre les média que nous a concotée Michael Mention dans Le carnaval des hyènes (Ombres Noires), qui est aussi réjouissant qu’il est féroce. Il y a enfin, Tant de chiens de Boris Quercia (Asphalte) qui est en train de se faire une place dans mon panthéon personnel, avec ses grandes charges émotionnelles.

Si j’ai cité cinq auteurs que j’adore, il est normal que je cite cinq auteurs que j’ai découverts, qui m’ont impressionné. Gilles Vincent que j’adore m’a mis KO avec Hyenae (Jigal) avec un roman si fort que c’en est inoubliable. Il y a parmi la nouvelle collection Neo Noir de Gallmeister le formidable L’enfer de Church Street de Jake HINKSON, un polar que Jim Thompson aurait pu écrire. Il y a Voici le temps des assassins de Gilles VERDET (JIgal), qui rend un bien bel hommage à Charles Baudelaire. Il y a Kelly BRAFFET qui avec Sauve toi ! (Rouergue) fouille les psychologies des jeunes américains délaissés dans un roman noir et désespéré. Il y a enfin André BLANC avec Violence d’état (JIgal) qui nous demande de garder les yeux ouverts, d’être moins crédule.

Permettez-moi, une nouvelle fois, de vous remercier et de vous souhaiter une excellente année 2016. Qu’elle vous apporte joie, sérénité, bonheur et plein de lectures coups de coeur. Et n’oubliez pas le principal, lisez !

2014, quelle année !

Avant tout, je tiens à vous souhaiter une excellente année 2015. Que 2015 vous apporte toutes les joies que vous pourriez désirer, dans votre vie professionnelle ou personnelle. Que 2015 vous comblent à travers vos lectures. Je tiens aussi à vous remercier. Merci aussi à tous ceux qui suivent chaque semaine mes billets, merci pour vos commentaires, merci aux auteurs qui me contactent, merci aux éditeurs et attachés de presse qui me font confiance. Et puis, merci à tous les potos et les potesses blogueurs passionnés … je vous envoie une bise !

2014 fut une année extraordinaire quant aux lectures que j’aurais faites. Moi qui d’habitude ne donne que quatre ou cinq coups de cœur par an, j’en ai décerné douze cette année. Le constat est le même pour les chouchous. J’ai eu quatorze chouchous là où je n’en donne que onze par an. Une année pleine et surtout pleine de sentiments, de passion et de rencontres avec des lecteurs, des blogueurs que j’espère revoir bien vite.

C’est Claude Le Nocher qui disait dans un commentaire qu’il ne servait à rien de faire pour la synthèse 2014 une liste interminable des romans. Au début je pensais en citer 14 (comme 2014) mais cela aurait voulu dire que l’année prochaine, j’en citerais 15. Donc, j’ai décidé de me saigner, et d’extraire de ma liste de romans extraordinaires dix titres. Et je peux vous dire que ce fut dur, une véritable torture de sortir des titres qui m’ont fait vibrer.

Voici donc une liste des 10 romans qui m’auront fait vibrer en 2014 … sur les 26 que j’aurais adorés … sur la centaine que j’aurais chroniquée … sur les 142 que j’aurais lus. Je les ai classés par ordre alphabétique du nom de l’auteur. Et pour être honnête, je serai bien incapable d’en sortir un seul par rapport à tous les autres.

Dernière conversation avec Lola FayeDernière conversation avec Lola Faye de Thomas H.Cook (Points)

Poubelle girlsPoubelle’s girls de Jeanne Desaubry (Lajouanie) ;

Abandonnés de DieuAbandonnés de Dieu de Peter Guttridge (Rouergue) ;

Ne reste que la violenceNe reste que la violence de Malcolm MacKay (Liana Levi) ;

Aux animaux la guerreAux animaux la guerre de Nicolas Mathieu (Actes Sud) ;

Jeudi noirJeudi noir de Mickael Mention (Ombres noires)

Rouge ou mortRouge ou mort de David Peace (Rivages) ;

Des forêts et des amesElena Piacentini : Des forêts et des âmes (Au délà du raisonnable) ;

Kind of blackSamuel Sutra : Kind of black (Terriciaë) ;

3000 chevauxAntonin Varenne : Trois mille chevaux vapeur (Albin Michel) ;

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une excellente bascule vers 2015, à découvrir de nouveaux auteurs, à être curieux. Et n’oubliez pas le principal, lisez !