Editeur : Livre de Poche
Traducteur : Olivier de Broca
Les titres de la rubrique Oldies de l’année 2023 sont consacrés aux éditions du Livre de Poche pour fêter leurs 70 années d’existence.
Initialement, je n’avais pas prévu de parler de ce roman mais ma fille l’ayant adoré, j’ai bousculé ma programmation. Hélas, il s’agit d’une novélisation du scénario du film de Peter Weir.
L’auteure :
Nancy Horowitz Kleinbaum est une auteure et journaliste américaine.
Elle a étudié à l’Université de Northwestern d’Evanston aux États-Unis de 1966 à 1970.
Elle a écrit de nombreuses novélisations à partir de films, dont « D.A.R.Y.L. » (1985), « Le cercle des poètes disparus » (Dead Poets Society, 1989), « Dr. Dolittle » (1998).
Elle a été journaliste au magazine « Lifestyles » pour lequel elle a réalisé diverses interviews.
Mariée et mère de trois enfants, Nancy H. Kleinbaum a vécu à New York, à Mount Kisco dans l’État de New York. Elle vit à Newtown en Connecticut.
Quatrième de couverture :
À Welton, un austère collège du Vermont, dans les années 1960, la vie studieuse des pensionnaires est bouleversée par l’arrivée d’un nouveau professeur de lettres, M.Keating. Ce pédagogue peu orthodoxe va leur communiquer sa passion de la poésie, de la liberté, de l’anticonformisme, et secouer la poussière des autorités parentale, académique et sociale. Même si un drame met un terme à cette expérience unique, Keating restera pour tous celui qui leur a fait découvrir le sens de la vie.
Mon avis :
Le cercle des poètes disparus fait partie des films marquants, et l’on trouve la même passion quand on le voit une fois ou bien qu’on le regarde plusieurs fois, ce qui est mon cas. D’un scénario génial vantant la littérature et la liberté de penser, Peter Weir se montre inspiré et les acteurs passionnés par leur sujet. Le niveau du film se trouve encore grandi par cette fin, où le système broie sans pitié les initiatives personnelles visant la liberté et les tentatives de sortir du moule où l’on voudrait ranger les gens.
Ma fille de 17 ans n’a pas vu le film, elle a lu le livre et n’a pas hésité à me dire que ce roman était le meilleur qu’elle n’ait jamais lu (elle lit beaucoup). Forcément, la thématique l’attire, et la façon de le traiter remarquable. J’ai donc bouleversé ma programmation pour me faire mon propre avis, sans même me renseigner sur l’auteure ni le livre. Et bien mal m’en a pris, puisqu’il s’agit d’une novélisation du scénario original.
Je comprends bien cette volonté de faire du fric à outrance dès lors qu’un film a du succès. Ce livre a donc été écrit après le film, afin de tirer sur la corde et de récupérer de l’argent auprès des gens qui ont adoré le film … Ô humour cynique, quand le film prône la liberté de penser ou d’agir, les studios leur soutirent un peu plus d’argent. Il faut bien le dire, ce livre est la copie conforme du film, ni plus, ni moins.
On y trouve donc toutes les scènes les unes après les autres, les dialogues in extenso. Peut-être y a-t-il une ou deux scènes en plus, mais je n’en suis même pas sûr. Surtout, les descriptions ou le style aurait pu faire la différence mais tout cela reste bien plat, sans aucune passion, si bien que l’émotion ne passe pas et que l’on ne retrouve dans ce livre que le squelette d’un scénario à forte charge émotionnelle. Alors, un conseil, évitez le livre et courez acheter le film.