Allez, finies les vacances ! Il va falloir retourner au boulot. Avant que les nouveautés ne débarquent, même si quelques-unes sont déjà sorties, voici un petit récapitulatif des avis publiés cet été qui devrait vous permettre de trouver votre bonheur. Comme les autres années, j’ai classé les titres par ordre alphabétique de leur auteur et trouvé un court descriptif pour qualifier chacun d’eux. A vous de choisir :
Carlos de Jérémy Bouquin (Cairn) : une visite des bas-fonds de Pau, explicite
L’eau du lac n’est jamais douce de Giulia Caminito (Gallmeister) : De l’importance de l’éducation, un roman qui me parle
L’affaire Myosotis de Luc Chartrand (Seuil) : Thriller dans la bande de Gaza
Un monde merveilleux de Paul Colize (HC éditions) : L’Homme sait-il faire autre chose que détruire ? Très bon
Tapas nocturne de Marc Fernandez (LdP) : Prequel de la trilogie Diego Martin, pour les fans
Alliance Palladium de Stéphane Furlan (Cairn) : un polar prometteur
Rattrape le ! De Jake Hinkson (Gallmeister) : Un roman noir impeccable sur l’hypocrisie de la religion
Jesus’ son de Denis Johnson (10/18) : Recueil de nouvelles halluciné
Le jour des fous de Stéphane Keller (Toucan) : Dénonciation de l’industrie pharmaceutique dans un monde futuriste, prenant
Un voisin trop discret de Iain Levison (Liana Levi) : Levison à son niveau, excellent
Blackwater – La maison / La guerre / La fortune / Pluie de Michael McDowell (Monsieur Toussaint Louverture) : Suite et fin de cette saga familiale fantastique et populaire
Traqués d’Adrian McKinty (Mazarine) : une famille chassée par des cinglés, divertissant
Venture de Philippe Paternolli (Editions du Caïman) : Dernier tome des enquêtes de Vincent Erno, très bon
La mécanique du pire de Marco Pianelli (Jigal) : un polar impeccable
Last exit to Brooklyn de John Selby Jr (10/18) : un monument de la littérature. COUP DE COEUR !
Skaer de Philippe Setbon (Editions du Caïman) : un scénario implacable
Usual victims de Gilles Vincent (Au Diable Vauvert) : Un polar vicieux
Le titre du chouchou de l’été 2021 revient donc à L’eau du lac n’est jamais douce de Giulia Caminito (Gallmeister) parce que c’est un roman qui me parle, parce que je me suis retrouvé dans cette jeune femme qui subit la pression de sa famille pauvre pour réussir, parce que la plume de l’auteure est juste magique, poétique.
J’espère que ces avis vous auront été utiles dans vos choix de lecture. Je vous souhaite un bon courage pour la reprise et vous donne rendez-vous le mois prochain pour un nouveau titre de chouchou. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez !