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La ville de plomb de Jean Meckert

Editeur : Joëlle Losfeld éditions

Je continue ma découverte de l’œuvre de Jean Meckert avec un roman datant de 1949 et devenu depuis introuvable. Ce roman doit être considéré comme un questionnement de l’auteur sur son propre avenir.

Au premier niveau, l’auteur nous raconte la vie des ouvriers et surtout en dehors du travail, cherchant à oublier la monotonie et la répétition des journées sans but. Etienne Ménart et Martin Duhaut sont amis dans la vie et aussi éloignés que peuvent l’être le feu et la glace. Etienne est un impulsif qui cherche le plaisir immédiat alors que Martin est plus posé, plus timide et écrit son Grand Libre, La ville de Plomb.

Les deux jeunes hommes courent après la jeune et belle Gilberte Laurent, pour son physique en ce qui concerne Etienne, pour fonder une vie familiale en ce qui concerne Martin. Mais Etienne ne peut envisager de conquérir Gilberte s’il est puceau. Il décide donc de séduire Marguerite Pillot, la magasinière de 40 ans qui a encore de beaux restes.

La soirée entre Etienne et Marguerite qui ouvre le roman est typique des problèmes de communication mais aussi de la psychologie des personnages, ainsi que de la recherche du plaisir facile. Alors qu’Etienne a obtenu ce pour quoi il était venu, il n’accepte pas qu’elle insiste et cherche à le retenir. Lorsqu’il la frappe, elle tombe malencontreusement la tête contre le carrelage et en meurt.

Quels que soient les personnages masculins de ce roman, on découvre des jeunes gens à la recherche de leur identité, obligés de concilier avec leur nature. Au-delà de l’intrigue pseudo-policière, il s’agit bien de décrire la classe ouvrière et son mal-être, obligée de tomber dans la routine. Gilberte, quant à elle, représente la part féminine de ce roman. Hésitant entre passion et assurance, elle va se trouver un parti sûr, mais toujours hésiter entre la folie dévastatrice d’Etienne et le mariage promis par Robert Failloux, qui fait office de celui qui tient la chandelle.

Empli de tristesse et de désœuvrement, ce roman désarçonne par ses sujets et on se demande ce que l’auteur veut nous dire cette société qui lamine ses jeunes gens. Puis, apparaissent des chapitres de La Ville de Plomb, ainsi que des extraits du journal intime de Martin. Et on ressent derrière ces passages, à la fois les questionnements d’un jeune homme sur son quotidien de sa vie et le sens de la vie, mais aussi sur la valeur et le pouvoir de la création. De ces chapitres, on voit combien ce roman devait revêtir une importance capitale pour quelqu’un qui a décidé de vivre de sa plume sans succès.

Roman témoin de son époque, mais creusant des thèmes toujours contemporains, La Ville de Plomb prend sa place parmi les œuvres littéraires importantes sur le but des livres et sur le rôle que doivent avoir les grands auteurs, ceux qui nous font réfléchir. Déstabilisant par sa forme, ce roman n’en démontre pas moins la grandeur de l’auteur et sa faculté à écrire de la grande littérature avec un style précis et de formidables dialogues.

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Une assemblée de chacals de S.Craig Zahler

Editeur : Gallmeister

Traducteur : Janique Jouin-de Laurens

Allez savoir pourquoi, je n’aime pas les westerns, en littérature. J’ai du lire un roman se déroulant dans le Far-West et j’ai du trouver cela mauvais pour ne pas m’en rappeler ni d’ailleurs avoir envie de tenter à nouveau ma chance. Et pourtant j’ai lu Une assemblée de chacals, sans doute parce qu’il est édité par les éditions Gallmeister, mais surtout parce qu’Olivia Castillon a insisté pour que je le lise. Eh bien, je remise mes aprioris au placard, ce roman est fantastique, à tous points de vue.

On pourrait penser qu’Oswell Danford est un simple fermier de Virginie, qu’il se contente de vivre une vie tranquille, entouré de sa femme et de ses deux enfants. Quand Elinore lui annonça qu’un télégramme venait d’arriver du Montana, il ne pouvait se douter de sa teneur. Le message vient de James Lingham, un fantôme du passé, et lui annonce qu’il va épouser Béatrice Jeffries. La fin du message est sans équivoque : « Toutes les vieilles connaissances seront présentes ».

Godfrey son frère ainé approcha et il a reçu aussi le même télégramme. Ils se sentent obligés d’aller à ce mariage, et ils vont récupérer Richard Sterling dit Dicky le troisième de la bande. Godfrey tient tout de même à se rassurer et demande si Oswell a toujours son arsenal. Il est effectivement là, enterré sous le porche. Ils peuvent donc se mettre en route pour assister à ce mariage même si cela ressemble plus à un voyage vers l’enfer.

Pendant le voyage, Oswell tient à rédiger ses mémoires, pour laisser une trace pour sa femme et ses enfants. Il va raconter comment Godfrey, Dicky et Oswell ont rencontré Lingham, comment ils ont formé le Gang du Grand Boxeur, un gang de voleurs de grands chemins, jusqu’à ce qu’ils rencontrent Quinlan, un Irlandais complètement cinglé, assoiffé de sang, qui leur a montré à quoi ressemblait l’enfer.

Construit en trois parties, ce roman peut sembler à tout égard classique. Tout d’abord, il y a le voyage jusqu’au Montana, puis les préparatifs du mariage, et enfin la confrontation finale. C’est dans la première partie que tout se joue, où on s’attache aux personnages et où les mémoires d’Oswell sonnent remarquablement juste. Il y a dans ces passages une simplicité et une honnêteté qui nous font adhérer à l’histoire.

Puis vient la deuxième partie, où nous nous trouvons dans une ville peuplée de gens honnêtes, attachants, et où la menace est constante et ne fait que monter. Avec des phrases minutieusement choisies, le stress de la présence de Quinlan se fait sentir alors qu’on ne le voit pas. Et c’est d’autant plus intenable que l’on sait de quoi il est capable. En contrepartie, la préparation du mariage montre des gens heureux, des décorations joyeuses, alors que l’on sait que cela va virer au cauchemar.

Puis vient la confrontation finale, qui dure plus de cent pages. Et là, c’est un véritable festival, une vision apocalyptique et violente pendant un moment qui ne devrait laisser augurer que de doux sentiments. Et là encore, le style de l’auteur fait mouche, avec cette façon si imagée de décrire les scènes, opposant les familles heureuses avec une violence venue d’ailleurs.

Si les psychologies sont remarquablement décrites, si les scènes sont remarquablement enchaînées, ce roman vire dans une jouissance totale, nous faisant revivre les meilleurs westerns cinématographiques, tels Sergio Leone ou Tarantino. Il y a dans cette histoire une volonté de montrer des personnages extrêmes dans des décors sentant bon le Far West, mais pas celui policés de beaucoup de westerns, plutôt celui dur et âpre du sable qui fouette les visages et la chaleur qui assèche les bouches. Et cette idée d’avoir situé l’église en dehors de la ville, au milieu du désert est l’une des clés de la réussite de cette fin.

Attendez-vous à prendre une belle claque avec ce western réaliste et violent, peuplé de personnages à la limite de la caricature. C’est un voyage que vous n’oublierez pas de sitôt. Quant à moi, je remise au placard mes aprioris car ce roman m’a époustouflé.

Ne ratez pas l’avis de Yan

Derrière les portes de B.A.Paris

Editeur : Hugo&Cie

Traducteur : Luc Rigoureau

C’est à la suite d’une discussion avec Jeanne Desaubry, puis du billet de l’ami Yvan, puis de l’insistance de ma femme, que je me suis jeté sur cette lecture. Je dois dire que le fait que ce soit un premier roman était un argument supplémentaire. Et pour un premier roman, c’est assez époustouflant.

Grace est une commercial de fruits et légumes pour les magasins Harrod’s. Depuis que ses parents sont partis vivre leur retraite en Nouvelle Zélande, elle s’occupe du mieux qu’elle peut de sa sœur trisomique Millie. Etant très souvent en déplacement en Amérique du Sud, Grace a placé Millie dans une école spécialisée et passe les week-ends où elle est là avec sa sœur.

C’était une après midi comme une autre, un de ces samedis ensoleillés où il fait bon piqueniquer dans un parc et jouer aux cartes, allongé sur la pelouse. Quand une musique se fait entendre, Millie se met à danser juste à coté d’un kiosque. C’est alors qu’un homme se lève et invite Millie à danser. Pour Grace, outre que cet homme est très beau, c’est le coup de foudre. Il s’appelle Jack Angel.

Jack est un avocat à succès qui défend les femmes victimes de maltraitance conjugale. Jack va faire la cour à Grace, demander sa main à ses parents et ils vont projeter de se marier. Leurs amis voient en eux le couple idéal, ils sont faits l’un pour l’autre. Jack prévoit un voyage de noces en Thaïlande et comme cadeau de mariage une maison à la campagne. Le jour du mariage, Millie qui doit être la demoiselle d’honneur, se casse une jambe. Ce n’est que le début du cauchemar de Grace.

Il y a une certaine naïveté dans ce roman, de premier degré, qui fait que le lecteur est immédiatement plongé dans la psychologie de Grace, puisque c’est elle qui nous raconte son histoire. Et c’est cette naïveté, cette fraicheur qui font que la recette fonctionne si bien. Mais il n’y a pas que ça : Le roman est construit en alternance entre passé et présent, et il s’ouvre sur une scène actuelle où le couple Angel reçoit deux couples d’amis. Effectivement, dans cette scène, on voit bien que Jack et Grace forment le couple idéal … si ce n’est qu’il y a quelques remarques, quelques sous-entendus qui vont faire que l’on se pose des questions … Ces questions vont se muer en malaise jusqu’à la scène du mariage où nous entrons dans le vif du sujet !

L’intérêt n’est pas dans la tension inhérente à une situation de torture mentale mais bien dans la réaction de Grace face aux maltraitances, ou devrais-je dire à la torture psychologique  que va lui infliger son mari Jack. Et si certaines situations peuvent paraitre peu crédibles, BA. Paris s’en sert pour montrer une Grace aux abois, faisant tout ce qui est en son pouvoir pour tout encaisser et espérer sauver Millie.

Il n’y a rien de nouveau dans le thème choisi, mais l’originalité tient dans ce fragile équilibre que l’auteure créé entre les événements et la réaction de Grace, en évitant des scènes granguignolesques et surtout en ne transformant jamais Grace en Super-héroïne. Sans aucune violence inutile autre que psychologique, BA Paris va nous tenir en haleine, dans un final d’une simplicité confondante mais d’une efficacité maximale.

A part quelques scènes (très rares) où je n’ai pas accroché (au début surtout), je dois dire que je n’ai pas lâché ce livre, à la fois avide de savoir comment cela pouvait finir, mais aussi traversé par une sorte de culpabilité à regarder les autres vivre. Et c’est bien un aspect très intéressant de ce livre : placer le lecteur en position de voyeur et deviner ses réactions en écrivant celles des amis de Grace. Franchement, je ne peux que vous conseiller de lire ce premier roman qui m’a beaucoup étonné par sa simplicité.

La maison de Nicolas Jaillet

Editeur : La rue du départ (2013) ; Bragelonne Thriller (Format poche)

Découvert avec Nous, les maîtres du monde, un roman de super-héros dont je garde un fantastique souvenir de la fin, j’avais raté ce petit roman à sa sortie. Les éditions Bragelonne ont eu la bonne idée de le ressortir pour lui donner une visibilité plus grande. C’est un roman d’une rare subtilité, d’une incroyable douceur.

Quatrième de couverture :

« Deux heures de lecture gravées à vie dans votre mémoire. » Emmanuel Delhomme, France Inter

« Une merveille. Un livre incandescent. » Gérard Collard, Librairie La Griffe Noire

En robe blanche, son bouquet à la main, Martine sait qu’elle n’aimera jamais Jean, l’homme triste et violent qu’elle vient d’épouser. Mais en elle, une graine est en train de germer. Pendant des années, elle survit à son quotidien et élève leur enfant. En silence, avec une audace et une obstination extraordinaires, elle prépare son évasion.

En bonus, deux histoires inédites

La Robe : Entre eux, c’est devenu un rituel : pour leur anniversaire, elle remet sa robe de mariée. Leurs amis les envient. Samuel et Sandra vivent un conte de fées…

La Bague : Une femme caresse une bague à son doigt. Dans le train, un homme observe le visage de cette grande amoureuse changer…

Mon avis :

D’une photographie, prise le jour de son mariage, on devine la joie, les tensions et une femme triste. Elle va subir les coups, les harcèlements mais va garder intact son rêve, qu’elle cultive et qu’elle garde pour elle seule dans le débarras de la maison.

Avec seulement 120 pages, ce court roman est fait de polaroids pour construire l’histoire d’une vie, de deux vies en fait, puisque le narrateur va nous raconter ses racines, ses origines, celles de sa mère. Chaque scène est comme une feuille posée sur une pelouse, aussi légère que l’air et ballottée par les turbulences. Ce portrait de femme est fondant, impressionnant de courage, de volonté.

On ne peut que fondre devant ces horreurs racontées ou esquissées et être empli de rage impuissante pour cette femme qui va subir les pires outrages de son mari. Elle va patiemment emplir son rêve de peut-être, possibles, à force de ténacité. Je n’aurais qu’un mot : Magnifique !

Ce roman est accompagné d’une formidable préface de Marcus Malte et agrémenté de deux nouvelles tout aussi subtiles.

Jeux de dames de Philippe Beutin

Editeur : Editions Cairn

Après avoir refermé ce livre, avoir lu la dernière page, j’ai du mal à imaginer que c’est un premier roman. Avec une intrigue millimétrée, des personnages attachants et une maitrise stylistique bluffante, Philippe Beutin déboule dans le paysage polardeux d’une façon impressionnante.

Toulouse, 30 septembre 2014. Mitch Fergusson, un richissime publiciste américain, est tombé amoureux du sud-ouest de la France. Un an plus tôt, son avion avait été détourné alors qu’il se rendait à Rome. A la faveur d’un accident de voiture, il avait rencontré Corinne et en était tombé amoureux : quand il avait fait un malaise, elle avait pris soin de lui. A Rome, il demanda à un détective privé de retrouver l’adresse de la jeune femme, puis s’était pointé chez elle. Il s’installa chez elle, apprivoisa la région, fit de longues balades à pied, malgré la méfiance des locaux qui voyaient cela d’un mauvais œil. Ils firent l’amour et Mitch s’installa chez Corinne, comme deux adolescents qui démarrent une nouvelle vie. Puis ils se marièrent le dimanche 27 septembre 2014.

Boston 21 septembre 2014. Alyssa, l’ancienne femme de Mitch qui n’a plus aucun contact avec lui rentre tard chez elle. Elle a un peu trop bu. Quand elle entre dans son salon, quelqu’un la plaque par terre et, d’une main assurée, l’égorge. C’est le mercredi suivant que Samantha, leur fille, découvre le corps.

Mardi 30 septembre 2014. Mitch reçoit un SMS de Samantha qui doit arriver des Etats Unis pour les voir. Elle a une journée d’avance. Corinne est partie faire des courses. Il appelle un taxi et se précipite à l’aéroport. Un nouveau SMS le dirige vers le parking. C’est à ce moment là que quelqu’un le menace d’un revolver et lui tire deux balles dans les reins et une balle dans la tête. Le capitaine Thierry Arlant et son équipe vont mener l’enquête, aidés par un stagiaire Jérôme Carvi.

Ce qui frappe dès le début de cette lecture, c’est le style simple mais tellement expressif de cet auteur. Et malgré le nombre important de personnages, on n’est jamais perdu, ce qui est une preuve que ceux-ci sont bien dessinés et bien marqués dans notre imaginaire. C’est surtout Jérôme le stagiaire qui tient le haut du pavé. Hésitant, se demandant s’il doit prendre des initiatives, faisant des bourdes, c’est pourtant bien lui qui va trouver la clé de l’énigme qui s’avèrera ardue, très ardue et pourtant remarquablement bien montée.

La deuxième chose que je retiens c’est ces personnages en particulier féminins qui occupent la scène. Corinne s’avère marquée par le chagrin mais est une femme d’abord froid. Samantha, l’avocate américaine est avenante et très professionnelle. On retrouvera aussi la fille de Corinne et l’associé de Mitch. Autant de personnages formidables pour autant de pistes toutes plus folles mais réalistes.

Et on se retrouve face à un véritable jeu de dames, où chaque policier veut bâtir sa stratégie sur des faits tangibles alors que le ou les assassins avancent leurs pions. Le fait de mettre Jérôme au premier plan permet au lecteur de rentrer dans le jeu et de chercher la solution sans pour autant tout deviner avec les dernières dizaines de pages. C’est un très bon divertissement mais aussi l’occasion de découvrir un nouvel auteur qui va devenir, espérons le, un grand auteur, pourvu qu’il nous offre des romans policiers de cette trempe.

Ma mort aura ton visage de Jean-Pierre Ferrière (Editions Campanile)

Les éditions Campanile ont décidé de rééditer cinq romans de Jean-Pierre Ferrière, en format poche, et voilà donc une excellente raison de redécouvrir cet excellent auteur de plus de 70 romans.

Jessica Marezki est une veuve richissime d’une quarantaine d’années qui a une fille Anne sourde et muette et qui vit avec le compositeur Julien Valoret. Jessica sait bien que son compagnon n’est pas fidèle, mais jusqu’à maintenant, ses passades n’étaient que passagères et ne duraient pas longtemps. Julien, de son coté, a connu la pauvreté ou du moins les fins de mois difficiles. Jessica lui apporte un confort qu’il est difficilement prêt à lâcher.

Sauf que Julien s’est amouraché d’une jeune chanteuse Corinne, et qu’elle lui demande de quitter Jessica. Julien est harcelé entre son amour pour Corinne et l’argent de Jessica, d’autant plus que sa carrière tarde à décoller. Dans ses rêves les plus fous, si Jessica venait à mourir, il mettrait la main sur la fortune de Jessica, car il s’entend bien avec Anne.

Anne, de son coté, observe et ressent le mal-être de ses parents, étant face à une période difficile de sa vie, l’adolescence. Elle communique grace à une ardoise et des craies et va être le témoin muet du drame qui va se jouer.

Ce court roman (150 pages) confirme tout le bien que je pense de Jean Pierre Ferrière. D’une situation vaudevillesque classique, l’auteur nous concocte un petit bijou de roman noir avec toute la subtilité et l’efficacité dont il est capable. Je vais me répéter, mais Jean Pierre Ferrière ne juge jamais ses personnages, et en dit suffisamment peu pour que les psychologies, pas forcément simples, soient explicites. Et puis, il y a cette créativité dans les scènes, qui finissent toujours par surprendre le lecteur.

Car vous ne devinerez pas la fin, puisqu’elle est bien surprenante et formidablement bien trouvée. Jean Pierre Ferrière nous aura amené jusqu’à son épilogue avec une efficacité redoutable et des dialogues formidable. Au global, ce roman est probablement le plus dramatique parmi ceux que j’aurais lus de cet auteur, et aussi celui que je préfère. Il démontre qu’il n’est pas utile d’en faire des tonnes pour raconter une bonne histoire et que 150 pages suffisent à donner du plaisir au lecteur.

Et comme il y a cinq romans qui viennent de sortir aux éditions Campanile, je peux vous dire que je vais bientôt en reparler. Les quatre autres titres qui viennent de sortir sont :

La mort qu’on voit danser de Jean-Pierre Ferrière (Campanile)

Meurtres en bonus de Jean-Pierre Ferrière (Campanile)

Des relations de plage de Jean-Pierre Ferrière (Campanile)

Bronzage intégral de Jean-Pierre Ferrière (Campanile)

Ne ratez pas les billets de l’ami Claude et de l’ami Paul.