Elle le gibier d’Elisa Vix

Editeur : Rouergue

Elisa Vix et moi, cela a commencé chez Krakoen avant de lire ses romans au Rouergue, chez qui elle est éditée depuis. Ses romans se divisent en deux catégories : les enquêtes de Thierry Sauvage et des romans sociaux. Elle le gibier est à ranger dans la deuxième et c’est une bombe, criante de vérité.

Il est arrivé quelque chose à Chrystal …

Mattéo F. est un homme marié qui travaille au Crédit R. Lors de la mort d’un de ses collègues, Christian, il aperçoit sa fille, Chrystal. Marié à Camille, n’arrivant pas à avoir un bébé, il se laisse aller à une aventure avec la jeune fille après une rencontre dans une librairie, lors d’une discussion sur La bête qui meurt de Philip Roth, œuvre prémonitoire.

Cendrine O. est une jeune étudiante qui termine sa thèse sur le ribosome du zebrafish. Les crédits des universités diminuant comme peau de chagrin, elle n’a pas été embauchée et a fini à Pôle-emploi, chômeuse pendant 15 longs mois. Quand elle est contactée par Medecines, cela ressemble pour elle à un sauvetage. Elle devra faire de l’assistance téléphonique pour les médecins ou les laboratoires pharmaceutiques.

Quand Cendrine O. arrive pour son premier jour de travail, ils sont trois à être embauchés en même temps : Erwan, Chrystal et elle. Tous les trois sont sur-diplômés pour faire de l’assistance téléphonique. Tous les trois vont signer un contrat de travail dont le salaire est inférieur à ce qu’on leur a promis lors de l’entretien d’embauche. Tous les trois vont subir les appels incessants et les tableaux de synthèse (appelez cela les tableaux de reporting) à faire après le travail. Tous les trois vont plier sous l’omniprésence de leur responsable et du CEO, qui leur reprochent sans arrêt des choses.

Mais qu’est-il arrivé à Chrystal ?

Elisa Vix nous a habitué à des romans choraux traitant de sujets sociaux (Tiens, ça rime !), et en général, ça fait mal. C’est le cas ici, avec ce roman qui frise la perfection dans le genre, alliant la forme à un message, qui frappe justement parce que cette histoire est racontée par des gens qui ont rencontré Chrystal. Il n’y a donc pas de sentiments éplorés mais juste une distanciation factuelle dans tout ce qui s’y passe.

Dès le début, on pense à des témoignages pour un journaliste. Plus loin, on apprendra qu’il s’agit d’un romancier (ou d’une romancière) qui raconte à travers les avis de certaines personnages ce qui s’est passé avec Chrystal. La seule chose dont on est sur, c’est que l’issue est dramatique. Cela commence doucement avec un adultère comme il en existe tant, et le bon mari qui ne veut pas être impliqué.

Puis le roman change, avec le témoignage de Cendrine : on plonge dans le véritable sujet du roman et le fait qu’elle soit bavarde et lucide par rapport à sa situation rend le sujet terriblement juste. C’est le portrait d’une étudiante qui va s’enfoncer dans les affres du chômage avec tout le désespoir qui y est lié. L’offre d’emploi de Medecines apparaît alors comme une bouée de sauvetage. C’est bien le portrait d’une génération sacrifiée que l’on nous montre, de jeunes gens passionnés par leur sujet de thèse (ou par leurs études) qui sont obligés de prendre n’importe quel travail pour vivre.

Et en termes de bouée de sauvetage, Medecines applique des méthodes de gestion du personnel (appelons cela management) qui ressemblent plutôt à des tortures, une « belle » façon de plonger la tête de ses employés sous l’eau, sans les laisser respirer. Tous les petits tableaux pour justifier d’une activité, toutes les petites actions (comme rester dans le dos de quelqu’un), toutes les remarques font peser une ambiance de menace et de douleur qui vont transformer le monde du travail en monde de l’horreur.

On a beaucoup parlé des suicides au travail, en se demandant comment cela pouvait arriver. Ce roman, par sa justesse et la vérité de ton, apporte des réponses sans pour autant que cela ne soit exagéré. Et quand une entreprise maîtrise ce qu’elle fait subir, pour rester à la limite de  la loi, il n’y a rien à d’autre à faire que plier, jusqu’à se rompre. Chrystal a décidé de résister mais la société est plus forte qu’elle.

Ce roman montre ce que l’on ne voit pas ou rarement et il le fait avec une justesse et une lucidité remarquable. Il n’y a bien que le roman noir pour regarder la société en face comme cela. Le dernier roman sur ce sujet que j’ai lu et qui m’avait frappé était Les visages écrasés de Marin Ledun ; Celui-ci est aussi fort. Tout le monde devrait le lire. Tout le monde doit le lire. C’est un livre important.

La fin, c’est Elisa Vix elle-même qui va l’écrire dans ses remerciements :

« A tous mes employeurs, sans qui ce livre n’aurait pas été possible …On l’aura compris, ce roman est inspiré de ma désastreuse carrière professionnelle. Mais que le lecteur se rassure, je n’ai jamais été tenté par les extrémités dont Chrystal se rend coupable. Face à l’adversité managériale, je me contentais de jubiler intérieurement en pensant : « Le p… de bouquin que je vais écrire ! ». Viva la literatura ! »

27 réflexions sur « Elle le gibier d’Elisa Vix »

  1. J’ai aussi résister et je pourrais en faire un livre. C’était le début du harcèlement moral au travail. Ceci en Belgique, et d’une banque Française, qui a pignon sur rue, et dont la maison mère se trouve à Paris. de 1989 à mai, si je me souviens bien, (je me souviens de la porte que je ferme derrière moi, jubilatoire…. ), une directrice qui essaiera d’avoir ma peau professionnellement et n’y arrivera pas. Un jour j’ai failli sauter du huitième étage. Un flash, le visage de mon fils, je ne l’ai pas fait. C’était l’été, une belle terrasse, la porte fenêtre grande ouverte pour la fraîcheur et elle à côté de moi en position accroupie, (je m’interroge encore pourquoi à ce jour) et me faisant la morale, comme un parent qui le ferait à son enfant. Les cinq dernières années furent pareilles jusqu’au jour où je suis passée au-dessus de sa tête et ai envoyé un mail demandant mon préavis après dix années de services professionnels, et ceci à son directeur en France. Mon mail est arrivé en plein Conseil d’Administration. Avec le recul, il semblerait que cela n’ait été que de la jalousie. Je suis secrétaire générale, et hiérarchiquement elle est ma patronne,…..cherchons l’erreur ??? Nous n’étions que trois puis nous sommes devenus vingt-deux. En Belgique les lois sont totalement différentes qu’en France et nous connaissons très peu ou utilisons très peu la case prud’homme. Nous sommes ainsi faits. Depuis que j’habite en France et que j’ai approché le système du travail, j’ai compris beaucoup de chose quant à ce fonctionnement de cette femme. Cela m’a coûté quinze années de bons salaires, puisqu’en France à cinquante ans, je n’ai rien trouvé. Le Smic en Belgique n’existe pas, etc….
    Au final, je ne regrette pas d’avoir demandé mon préavis, je suis partie la tête haute, avec beaucoup de colère à son encontre. Et un mental quelque peu fichu d’avoir dû encaisser dans le silence, et continuer à travailler professionnellement. Dans ce domaine elle n’a pas réussi à m’avoir. Pour l’aspect extérieur, je perdais mes cheveux, énormément. Et pour cause le stress doit bien sortir quelque part. Elle se trouve sur un réseau qui n’est pas face de machin, mais un autre professionnel. Elle a quatorze ans de moins que moi et m’avait engagée, j’avais trente-neuf ans pour mon expérience professionnelle. A cinquante ans, je partais avec un ouf, et aujourd’hui j’en parle encore de manière journalistique, du moins je le pense, mais qu’est ce qu’ai envie de le mettre mon poing dans la figure. Oh que oui ! Je ne suis pas un homme, mais cela me ferait du bien. Oh la la une longue participation comme d’hab, lorsque je m’y mets. Petite anecdote…elle venait chez moi et me disait ceci : « C’est étrange pour votre âge vous n’avez aucune rides ». Primo je m’en fichais comme de l’an quarante, et deuxio, je ne comprenais pas la remarque dans le cadre d’un travail. Alors ce livre, je le lirais bien. Par grande curiosité. Ce commentaire est si incomplet…C’est venu par hasard, là maintenant. Bises. Geneviève
    ps : Et tout cela en lisant les chouchous du mois. 🙂

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    1. Salut Genevieve, malgré ta volonté de rester distante avec ce qui t’es arrivée, on ressent une émotion et une rage (ou plutôt une colère) distante. Le roman noir sert aussi à ça, dénoncer. Lire et faire lire, c’est mon crédo. Quant à ton histoire, je te donne un conseil : mets la noir sur blanc. Elle en intéressera plus d’un ou une. BIZ

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      1. Merci pour ton commentaire où tu comprends mes ressentis, même si ce n’est pas trop bien exprimé de ma part. Pour l’écriture, même à soixante-neuf ans ? J’ai mis le livre de côté, l’expérience d’une autre personne écrite, j’aimerais la lire. Bizzz

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    2. Oh putain, la galère ! J’ai l’impression que tu parles du nouveau nom de la banque Fortriste (la Belge en toi comprendra), celle qui a été bouffée par l’autre, qui commence comme les chocos BN… en moins bon. Non ?

      J’ai évité le harcellement, mais ma carrière n’étant pas terminée, ça pourrait me tomber dessus. Comment y résister ? Comment y faire face ? Prendre un tueur à gages ?

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      1. Comme je travaillais effectivement dans une banque qui au départ en France faisait partie de la Compagnie Bancaire en France. Ensuite de fusion en fusion et il ne s’agit pas de celle où nous avions un carnet d’épargne près de la Place de Brouckère une petite rue à l’arrière. 😊 . Maman avait des contacts à l’époque avec Paribas, il y a longtemps, très longtemps. J’ai vécu les OPA qui au final commence bien par les cocos BN….Je travaillais dans un bureau qui n’avait nullement pignon sur rue dans le domaine de l’affacturage ou factoring, qui a totalement disparu aujourd’hui comme service. De 3 nous sommes passés à 22 avec du personnel détachés Français. Et le leasing a pris davantage de place dans le domaine du matériel utilisé en travaux publics comme les petits élévateurs dans les rues, routes etc… comme Clark et Manitou. J’étais tenue à une confidentialité de cinq ou dix ans, j’ai oublié. Là cette directrice de la société anonyme n’est plus dans le même circuit. Et cette filiale belge a déménagé dans un autre centre ville à Bruxelles et s’est totalement transformée. Dixit mon ex-collègue qui d’après internet a elle aussi pu se libérer de sa fonction et se réaliser en tant que telle comme comptable. Elle a débuté à vingt ans et moi à 39 ans. Je suis partie la même année que mes cinquante ans. A ce moment là j’avais perçu un préavis non presté de 11 mois avec un excellent salaire avant l’euro. J’ai tout mis de côté. Me suis payée mensuellement pendant onze mois. Je n’ai pas voulu cumuler à cause des impôts, tu connais la musique. Petite anecdote : La direction Française venait nous rendre visite. Pour cette visite je me mettais sur mon trente et un. Tailleur bleu avec chaussures à haut talons. Je monte, je rentre dans le bureau, elle était déjà là et me dit en me voyant : « on se demande quelle est la directrice ici ? » Je l’ai regardée surprise, ne comprenant pas sa remarque. J’ai pas répondu. C’était si ridicule. Et je suis allée à mon bureau. J’avais d’excellents contacts avec la direction Française en visite, la compta qui venait aussi et surtout l’information où nous étions encore avec du DOS, du Wordperfect que j’avais apprise toute seule lors de mes intérims et de son boum les deux années précédentes. Au resto Italien, comme je m’y connaissais en vin (c’est connu que nous nous y connaissons aussi dans ce domaine et qu’il n’y a pas que la bière 😄) je savais lequel conseiller pour ne pas être trop sur un nuage après le repas. Il échangeait pas mal avec moi et les autres de manière conviviale. En société elle était très sympathique, ce qui serait totalement normal dans son fonctionnement d’après les dires d’un médecin, que je voyais depuis l’affaire Dutroux. Allez zou j’arrête. Je dois t’avoir ennuyée par ces souvenirs.

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      2. Je ne suis pas dans le divan mais mon fauteuil de bureau est confortable ! Tu devrais effectivement écrire un livre. Ta connasse là me fait penser à des perverses narcissiques, toujours démonter l’autre, pas toujours en public, mais toujours rabaisser, vilipender, faire des remarques acerbes parce que ça est jalouse ! À tort ou à raison, la jalousie. T’avais peut-être un truc qu’elle t’enviait. Les gens médiocres, pour se mettre en valeur n’ont pas d’autre choix que de descendre les autres. Si tu sais répondre et la clouer sur place, ça se calme en général. Sinon, il reste le cassage de gueule dans une ruelle sombre derrière la rue d’Aerschot… 😆

        Ce genre de personne se rendent-elles compte qu’elles sabordent la carrière et la vie d’une autre personne ?? Ou alors, c’est ce qui les fait mouiller dans leur lit. Je ne suis pas psy.

        Ah, l’affaire Dutroux… Une horreur, un fiasco, des erreurs à ne plus savoir qu’en faire. Du dysfonctionnement du début à la fin, en ce compris le fameux repas spaghetti ! :/

        Mais nous les Belges, on s’y connait dans les vins ET les bières, une fois 😆

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      3. Effectivement depuis lors je l’ai mise dans cette case là. Je lui répondais tout de même. Et je faisais mon travail comme pour moi-même, ce dont la société a bénéficié. Je n’ai aucun regret. J’en parle souvent c’est vrai. Elle m’a marquée dans cette incompréhension totale de ses agissements. Je n’avais pas ses capacités, ni son diplôme. Elle était ma directrice et j’étais secrétaire générale. J’ai entièrement mis sur pied le secrétariat, je connaissais, je l’avais déjà fait lors de deux intérims à l’époque. Nous avions un planning spécial à gérer en début de mois, étalé sur les premiers jours que je devais envoyé en France. Etc…etc… c’était réglé comme du papier à musique. Maintenant je me souviens avoir dû prendre les choses en mains lors d’un déménagement, elle était en vacances ou autres. J’ai dû aussi avec ma collègue dû gérer un vol dans l’entreprise avec un coffre dans les toilettes et passé au chalumeau. Absente aussi. Je commençais et ensuite c’est un directeur adjoint ou administrateur délégué qui est venu de suite de Paris pour nous aider. Toutefois l’histoire du déménagement où tout le matériel informatique devait être mis en place prêt pour l’arrivée le lundi du personnel de ce service pour tout raccorder au plus vite, car nous travaillions en temps réels avec les comptes. Comme le samedi soir rien n’était terminé et qu’il fallait remplir les armoires et les bureaux, j’ai demandé si tout le monde était d’accord pour venir le dimanche et ceci de manière cool. Nous étions quatre à l’époque. Et le lundi matin tout était en place. Ils sont arrivés à 9h l’informatique Française. J’étais super contente que tout soit nickel. Je n’ai rien attendu sincèrement. A la fin de l’année la direction nous a offert une prime bienvenue en plus de notre treizième mois qui existe dans beaucoup d’entreprises Belges, petites PME. En France, non. D’après ce que tu écris elle a dû râler comme sur un autre exemple où elle a cru m’avoir et ce fut totalement raté. Le passage à office 2000 et devoir être fonctionnelle sans avoir prévu aucune formation dans ce sens. Une autre histoire où elle l’a eu dans le baba et tout cela en ne dévoilant rien et la mettant devant le fait accompli. Ce qui lui a fait dire pendant les négociations pour mon préavis : « Je n’ai été pour vous qu’un pion » J’ai rien compris vraiment. Mentalement je l’ai envoyé bouler. Tu penses. Et de la semaine qui a précédé mon départ elle en avait pas encore fini. Elle m’a réservé une surprise professionnelle à exécuter, logique pour moi et que d’autre n’aurait pas fait’ je ne sais. Écrire à la machine tout mon travail. Ces explications ont comporté 16 pages. Elle a eu le culot de venir s’accroupir après à côté de moi, les larmes aux yeux pour me dire qu’elle ne pensait pas que j’exécuterais son ordre. Je lui ai répondu froidement que exécuter ses demandes professionnelles faisaient partie de ma fonction. A l’intérieur je bouillais d’autant d’hypocrisie.

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      4. La pute de sa mère ! La baraki de kermesse ! Elle devait jouir, il ne lui restait plus que ça. On dirait que certains sentent ceux qui sont « faibles », c’est à dire qui ne répondent pas, qui ne mordent pas, qui se laissent faire parce que pas trop le choix. Si tu avais fait 1,90m avec des muscles saillants, une ceinture noire d’art martial et des dents en or, elle aurait fait profil bas. On s’attaque toujours au plus faible.

        Tu avais du talent et pas elle.

        Purée, écrire à la machine, comme au siècle dernier…

        J’espère que la chiasse lui est sortie par les trous de nez, tiens.

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      5. Mdr !!!! Non c’était sur le clavier. Je tape sans regarder. J’ai appris au Lycée à Forest-Bruxelles. Mon mari m’a toujours dit que c’était parce que j’étais plus intelligente qu’elle. Et de lui répondre à l’homme, pour une fois qu’il me fait des compliments, « mais non c’est pas vrai, j’étais la secrétaire et elle la patronne. «
        Je me suis construite comme cela. Un jour j’ai osé claquer la porte, elle m’a menacée d’un blâme. Je connais le règlement du travail et elle est dans son droit. J’oublie de dire que j’ai commencé à travaillé pendant dix ans dans le notariat et que j’adorais le code civil. Le droit.

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      6. Il y a des tas de gens qui sont élevés dans la hiérarchie et qui sont cons comme des manches à balais ! Mon mari a eu un ingénieur qui demandait qu’on mette des couleurs quand on dessinait le plan du tableau électrique. Un ingénieur !! Face à des ouvriers…. qui riaient tous sous cape.

        Les postes hauts placés ne sont pas synonymes d’intelligences, tout comme les diplômes. Parfois, de la promotion canapé, ça marche aussi 😉

        Elle avait peur que tu prennes sa place ??

        Moi aussi je savais taper sans regarder, enfin, juste un peu sous le cache clavier ! On tapait à la machine, on a appris les règles pour les espaces dans la ponctuation, je tape sans regarder, mais plus tellement. Pas toujours, du moins 😆

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      7. A propos de prendre sa place, ta remarque rejoint celle de mon mari. Comme quoi sans vous connaître cela me pose question. Je ne comprends toujours pas, je n’avais nullement au niveau financier ses compétences, je connais mes limites 🙂 ou le principe de Peter. Je ne l’enviais nullement. Pour moi chacun à sa place dans son travail. Les seuls moments où j’avais vraiment la crainte d’aller au travail c’est après un congé de maladie. En France le premier jour d’absence n’est pas payé, je l’ai appris, alors qu’en Belgique c’est différent. Je rentrais de mon absence sincèrement non désirée et elle me passait un de ses savons carabiné et pour me culpabiliser bien entendu. A moi de lui dire que je n’avais pas demandé à avoir la grippe. Elle me disait qu’à cause de mon absence ma collègue et elle avait dû se répartir mon travail et que c’était vraiment malvenu. Le reste j’ai oublié. Cela ressemblait au parent qui gronde l’enfant. C’est ce que je ressentais. Un jour j’en ai eu tellement marre que j’ai attendu la fin de son discours et lui ai dit : « Vous avez fini ? Parce que j’ai du travail moi. « Cela c’était un peu avant cette demande de préavis et ce qui l’avait suscitée.

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      8. Oui, notre premier jour de maladie est payé.

        Je déteste les gens qui te font sentir coupable parce que tu es malade ou en mauvaise santé. J’en ai eu une qui me l’a fait, se plaignant que j’avais déjà eu des séances de kiné l’année dernière. Je lui ai répondu sèchement que c’était il y a 2 ans et que sans ces séances, j’aurais eu plus de soucis avec mon genou. Imaginez une opération… pan dans sa gueule, elle n’a plus rien dit, mais à partir de là, une fois que j’étais un peu malade, je prenais des jours au lieu de venir bosser ! Na.

        Y’a des gens qu’on aurait vraiment envie d’aller noyer dans les Averglades pour qu’elles se fassent bouffer par les alligators ! 😆

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      9. Tes réponses me font rire, et j’aime beaucoup l’idée de les envoyer dans les Averglades….. 😆
        Le livre Les manipulateurs sont parmi nous m’avait bien aidé en plus de ma psy qui avait aussi beaucoup d’humour. Le tien la dépasse tout de même. 😀

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      10. Mais je ne suis pas remboursée par la mutuelle, donc, attention ! 😀

        Je dois encore lire « avoir raison avec Schoppenhauwer » (oups, l’ortho !) mais ton livre sur les manipulateurs me tente aussi 😀

        Quand des gens m’emmerdent, je leur dis souvent que le dernier qui l’a fait sèche dans un placard ou engraisse mes patates dans le jardin… 😆 Ou qu’on a assez de terrains que pour qu’on ne retrouve jamais son corps ! mdr

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      11. Imaginer que l’on tue la personne fait un bien fou et fait naître sur nos lèvres un sourire qui généralement fait douter l’autre pétasse devant (ou l’enculé). Sinon, l’imaginer en train de pousser car constipée… mdr

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      12. L’histoire sur le pot m’ a personnellement, pour les personnes dites importantes complètement ôtée tout complexe d’infériorité. Je pense à un juge de paix ou pour la France juge de proximité où j’ai un jour dû faire appel. Pour le Roi aussi, je devrais le rencontrer, je lui dirais : Bonjour monsieur 😎 Bein oui. Tu me fait rire tout de même en voyant notre nouvel élu à la Commission Européenne faire la même chose. Il a déjà la bouille à cela. Hihi !

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