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L’information du mardi : Les éditions l’Apprentie

Aujourd’hui, j’ai voulu mettre en avant une maison d’édition étudiante, créée par une troupe de passionnés. On peut lire sur leur site :

Créée en 2018, dans le cadre d’un projet étudiant, L’Apprentie est une jeune maison d’édition prometteuse, composée d’étudiant.e.s dont la volonté est de grandir au fil des promotions. Ses sept créatrices, après le succès de leur premier ouvrage, Xingu ou l’art subtil de l’ignorance, ont désormais laissé la place à une nouvelle génération…

Cette année, un nouveau chapitre s’ouvre et les quinze nouveaux et nouvelles apprenti.e.s se sont réuni.e.s afin d’assurer une digne succession à Xingu. Avec l’intention de lancer une collection de classiques de littérature policière, et celui de republier de grands auteurs, ils espèrent faire évoluer la maison, et la faire perdurer pendant des années encore.

Une perspective ambitieuse pour les membres de l’Apprentie, véritable « maison-école » formatrice dans leur parcours vers le monde de l’édition.

Si je vous en parle, c’est parce qu’ils lancent une collection Romans Policiers. L’ambition de la deuxième génération d’apprentis est de proposer de grands classiques de la littérature policière. En effet, Le 25 mai sont sortis en librairie deux romans : De minuit à sept heures de Maurice Leblanc et Crimes entremêlés d’Emma Orczy.

Tous les renseignements sont évidemment à aller piocher sur leur site internet : https://editionslapprentie.wordpress.com/

De minuit à sept heures de Maurice Leblanc

C’est avec une annonce dans le journal que la vie de Nelly-Rose est chamboulée, elle qui vivait jusqu’ici dans le confort de l’appartement familial place du Trocadéro. Si la lointaine fortune de son père n’est pas encore trouvée et que son avenir est incertain, elle ne s’en inquiète pas pour autant. Encore moins lorsqu’il s’agit de ne pas avoir de fiancé. En revanche, le manque de ressources du laboratoire de recherche pour lequel elle travaille la pousse à faire l’impensable… En se rendant si vulnérable, dans quel piège va-t-elle tomber ? Celui d’un riche escroc russe qui lui a adressé un chèque qu’elle ne peut refuser, ou celui du mystérieux homme à qui elle ne peut échapper ?

Grand écrivain français né en 1864, Maurice Leblanc est connu pour ses romans d’aventures et d’enquêtes. Il a créé un personnage clé dans la littérature policière, Arsène Lupin. L’auteur s’est éteint en 1941, à l’âge de 76 ans.

Crimes entremêlés d’Emma Orczy

Des intrigues à la Agatha Christie, où meurtres et vols se succèdent dans l’Angleterre brumeuse du xxe siècle…

Une jeune journaliste s’installe un jour dans un café, aux côtés d’un vieil habitué qui noue et dénoue une étrange ficelle. Ce dernier engage alors la conversation, en lui parlant d’un crime irrésolu aux alentours de Londres. Contrairement aux policiers, il semble savoir qui est le coupable. Intriguée, elle ne tarde pas à revenir, tous les jours, pour en apprendre davantage sur ces mystères où le coupable court encore. Des meurtres aux vols, en passant par des complots, le vieil homme dans le coin semble toujours avoir un coup d’avance. Mais qui est-il vraiment ? Comment peut-il en savoir autant ?

Emma Orczy, aussi connue sous le nom de Baronne Orczy, fut membre du Detection Club, aux côtés d’Agatha Christie. Auteure de la célèbre saga du Mouron Rouge, elle fut l’une des plus grandes écrivaines de romans policiers de son temps.

Des énigmes où le lecteur a toutes les clés en main pour résoudre le mystère !

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Demain, c’est déconfinement

Normalement, si tout se passe bien, demain on déconfine. On va enfin pouvoir retourner dans nos librairies préférées pour acheter les livres convoités depuis 2 mois. Comme ce blog se veut un lieu de conseil, je me suis amusé à mettre en valeur les romans chroniqués pendant le confinement.

Parmi les très nombreuses lectures, et les quelques avis publiés, j’ai souhaité vous rappeler trois romans qui m’ont marqué. Pour chaque roman, par fainéantise, je vous ai inséré les quatrièmes de couverture ainsi que les liens vers mes billets.

Avant de les citer, je vous rappelle mes deux coups de cœur de cette année :

La fabrique de la terreur

La fabrique de la terreur de Frédéric Paulin (Agullo) :

« Cette nuit, il y aura des affrontements, il y aura des blessés et des morts. Il y aura la volonté farouche d’un peuple de mettre à bas ses dirigeants. »

Janvier 2011 : le peuple tunisien se soulève et « dégage » Ben Ali. C’est le début des printemps arabes. Vanessa Benlazar grand reporter, pressent que ces révolutions risquent d’être noyautées par les islamistes. Bientôt, la chute de Khadafi, la guerre en Syrie et le chaos qui s’installe lui donnent raison : un groupe venu d’Irak émerge des décombres, un groupe dont la barbarie est sans limite, aux méthodes de recrutement insidieuses, et qui prône la haine de l’Occident. A Toulouse, de son côté, Laureline Fell de la DCRI s’intéresse à un certain Merah, soupçonné de liens avec des entreprises terroristes. Mais les réformes du renseignement français ne lui facilitent pas la tâche : la France n’est pas armée pour affronter ce nouvel ennemi qui retourne ses propres enfants contre leur pays, Autant de bombes à retardement que Laureline, avec l’aide de Vanessa, va tenter de désamorcer.

Frédéric Paulin clôt ici la trilogie Benlazar qui nous mènera de Tunis à Toulouse, de Lunel à Raqqa, dessinant la carte des nouveaux réseaux terroristes qui frapperont Paris en plein cœur au cours de l’année 2015.

Mon avis est ici.

Nous avons les mains rouges

Nous avons les mains rouges de Jean Meckert (Joëlle Losfeld) :

C’est en 1947 que Jean Meckert publie Nous avons les mains rouges. Quatre mois avant Sartre, il s’attaque à la Résistance et à l’épuration qui a accompagné la Libération. De quoi parle ce roman noir et puissant ? Laurent Lavalette est embauché dans la scierie de d’Essartaut, un veuf qui vit dans les montagnes avec ses deux filles et un homme à tout faire, Armand. Laurent apprend vite que le patriarche est à la tête d’un réseau de résistants qui n’a pas déposé les armes et qui, régulièrement, organise des expéditions pour punir ceux qui se sont enrichis durant la guerre tandis que d’autres se battaient. Malgré les réticences de Laurent à s’engager dans des mesures expéditives, il prête cependant parfois main forte. Pour ses partisans qui n’ont pas mesuré leurs efforts durant la Guerre, la Libération a un goût amer, elle ne tient pas ses promesses d’égalité, de justice et de grand chambardement. Toutefois cette lutte sanguinaire laisse Laurent perplexe : « Laurent se demanda un moment en quoi cette doctrine différait du fascisme contre lequel ces résistants avaient combattu. » Comme dans la plupart des romans de Meckert mais aussi dans ceux qu’il écrira plus tard pour la Série Noire sous le pseudonyme d’Amila, le protagoniste de Nous avons les mains rouges est cet homme droit mais seul, réfractaire aux embrigadements de tout genre. Passionnant document sur un moment d’Histoire trouble et peu visité, ce roman est dans le même mouvement profondément humain. Présenté par Stéfanie Delestré et Hervé Delouche.

Mon avis est ici

Toute la violence des hommes

Toute la violence des hommes de Paul Colize (HC éditions) :

Qui est Nikola Stankovic ?

Un graffeur de génie, assurant des performances insensées, la nuit, sur les lieux les plus improbables de la capitale belge, pour la seule gloire de l’adrénaline ?

Un peintre virtuose qui sème des messages profonds et cryptés dans ses fresques ultra-violentes ?

Un meurtrier ?

Un fou ?

Nikola est la dernière personne à avoir vu vivante une jeune femme criblée de coups de couteau dans son appartement. La police retrouve des croquis de la scène de crime dans son atelier.

Arrêté, interrogé, incarcéré puis confié à une expertise psychiatrique, Niko nie en bloc et ne sort de son mutisme que pour répéter une seule phrase : C’est pas moi.

Entre Bruxelles et Vukovar, Paul Colize recompose l’Histoire. Au-delà de l’enquête, c’est dans les replis les plus noirs de la mémoire, à travers les dédales de la psychologie et la subtilité des relations humaines qu’il construit son intrigue.

Mon avis est ici

De mort lente

De mort lente de Michaël Mention (Stéphane Marsan)

« Nous sommes en guerre. Il en va de notre évolution, de l’avenir de l’humanité. Ils noyautent la Commission, alors nous noyautons l’industrie. Tous les coups sont permis. »

Marie, Nabil et leur fils étaient heureux.

Philippe était un éminent scientifique.

Franck était journaliste au Monde.

Désormais, ils sont victimes du puissant lobby de l’industrie chimique. Leur erreur : s’être interrogés sur les perturbateurs endocriniens, ces substances présentes dans notre alimentation et les objets de notre quotidien, responsables de pathologies telles que l’infertilité, le diabète ou encore le cancer.

Marie et les autres exigeaient des réponses, ils subissentune riposte d’uneviolence sans précédent. Rien ne leur sera épargné. Une guerre sans pitié, de Paris à Bruxelles, de la Bourse à la Commission européenne, où s’affrontent santé publique et intérêts privés, notre avenir et leurs profits.

Mon avis est ici

La défaite des idoles

La défaite des idoles de Benjamin Dierstein (Nouveau Monde)

Octobre 2011 : Kadhafi est tué, la Libye est en feu, François Hollande devient candidat des socialistes. L’UMP et le PS entrent dans la phase finale d’une guerre qui les mènera jusqu’à l’élection présidentielle.

Ancienne gloire des Stups de Paris, le policier déchu Christian Kertesz est recruté par des truands corses pour relancer un trafic de cocaïne. En parallèle, il espionne pour une société de renseignement privée le haut responsable d’une multinationale du BTP afin de l’écarter d’un marché juteux en Libye.

Alors que Squarcini, Péchenard, Neyret et d’autres grands flics sont inquiétés par des affaires qui mettent à mal l’image de la police, la capitaine Laurence Verhaeghen de la Brigade Criminelle de Paris, proche des sarkozystes, est plus que jamais déterminée à freiner la montée en puissance des troupes de Hollande. La découverte d’un cadavre va rapidement la mettre sur la piste de son ancien collègue Kertesz et de quelques fantômes de la PJ qu’elle s’est jurée de détruire.

Pris en étau entre une cellule de la DCRI qui cherche à sauver la peau des sarkozystes et d’anciens barons de la Mitterrandie qui œuvrent pour le retour de la gauche au pouvoir, Kertesz et Verhaeghen vont se livrer un duel à mort au cœur de la corruption moderne.

Mon avis est ici

J’espère que ces avis vous auront été utiles. Plus que jamais, n’oubliez pas le principal, protégez-vous, protégez les autres et lisez !

L’information du mardi : Le festival Lisle Noir lutte aussi contre le coronavirus

Je vous parlais il y a peu des éditions du Caïman et de leur défi contre le coronavirus avec le blog Caïmancontrepangolin.

C’est au tour du festival Lisle Noir de vous proposer de lutter contre le coronavirus et de vous faire passer le confinement pour un pur moment de plaisir de littérature noire.

C’est ainsi qu’ils nous proposent la possibilité de savourer 40 nouvelles écrites par quarante auteurs contemporains parmi les plus connus. Parmi eux, on y trouve pêle-mêle Ian Manook, Nadine Monfils, Jean-Luc Bizien, Niko Tackian, Bernard Werber, Claire Favan, Olivier Norek, Nicolas Lebel, David Khara, Ingrid Astier, Benoit Séverac, Mouloud Akkouche, Eric Wetzel, Jacques Saussey, Michèle Pédinielli …

Ces Nouvelles de Lendemain ont pour thème les jours qui suivront le confinement.

N’hésitez pas à y faire un tour.

Cela se trouve sur la page Facebook de Lisle Noir, sur la page Facebook de Polars sur garonne, sur Cultura.com (onglet Nouvelles du lendemain) et sur polarsurgaronne.fr.

Bonnes lectures

Un grand merci à Ida Mesplède pour m’avoir fait passer le message, et à qui je fais de gros bisous

L’information du mardi : Les éditions du Caïman se mobilisent pour lutter contre le Coronavirus

Bonjour à tous,

De nombreuses initiatives ont vu le jour, pour nous aider à passer le temps pendant le confinement.
Les éditions du Caïman, par l’intermédiaire de son propriétaire Jean-Louis Nogaro, ont décidé de créer un blog nommé (avec humour) Caïman contre Pangolin.
Le lien est le suivant :
Ce site proposera des nouveautés chaque jour, n’hésitez pas à y aller
L’une de ces idées sera l’écriture d’un roman à plusieurs mains. Le premier chapitre est déjà disponible. Si vous voulez participer, n’hésitez pas !
 A venir, des humeurs, des blagues, des lectures …
Ce blog ne devrait durer que le temps du confinement, donc dépêchez vous !

L’information du mardi : l’Intégrale de La grande arnaque et L’Iguane, de Carlos Trillo et Cacho Mandrafina

J’ai reçu cette information et donc je vous la transmets in-extenso :

 

Plus de vingt ans après la première édition, iLatina édite en intégrale La grande arnaque et L’Iguane, le chef-d’œuvre de Carlos Trillo et Cacho Mandrafina.

Cette œuvre fondamentale de la BD argentine n’a pas pris une ride et reste d’actualité avec un ton mordant qui dénonce les dérives totalitaires auxquelles sont soumis les pays d’Amérique du Sud… mais pas seulement !

La grande Arnaque 2

 

La grande arnaque et l’Iguane, une œuvre fondamentale de la BD argentine

La bande dessinée sud-américaine possède une histoire riche. Malgré tout, elle est encore méconnue en Europe, et seuls quelques auteurs, essentiellement argentins, sont connus. La bande dessinée sud-américaine n’a encore jamais fait l’objet d’un intérêt plus profond pour comprendre son histoire et son influence sur la bande dessinée française, espagnole ou italienne.

Les éditions iLatina se lancent le défi de dévoiler tout un pan de cette histoire aux lecteurs français, notamment grâce au lancement de l’Intégrale de La grande arnaque. 

Cette œuvre créée en 1989 et éditée pour la première fois en France en 1998 – 1999 en deux tomes séparés, est maintenant rééditée par iLatina en un seul tome, en bénéficiant d’un nouveau travail de traduction et d’un nouveau scan, du nettoyage des images, etc. pour offrir une qualité d’impression la plus proche possible des originaux du dessinateur.

Arnaque 1

Synopsis de l’ouvrage

Dans un pays imaginaire d’Amérique Centrale, un dictateur sanguinaire couche avec sa nièce qu’il fait passer pour la vierge intouchable afin de limiter les naissances d’enfants pauvres… qui rejoignent ensuite les troupes de la guérilla.

Un ex-policier alcoolique est chargé par une femme fatale de retrouver certaines photos compromettantes où elle apparaît aux côtés du chef de Police…

Ce point de départ typique d’un polar noir dérive rapidement en un vaudeville et une persécution menée tambour battant par l’Iguane, tortionnaire officiel du régime dictatorial en place et véritable bête noire d’une société régie par la peur.

Arnaque 2

Une œuvre publiée aux éditions iLatina

Ce livre, qui avait gagné le Prix du meilleur scénario au Festival d’Angoulême en 1999, est un chef-d’œuvre de la bande dessinée argentine. Considérant que l’ouvrage méritait une réédition de luxe pour être découverte (ou redécouverte) par le public français, iLatina éditions, une jeune maison d’édition, s’est lancée ce défi.

Thomas Dassance, son fondateur, explique :

« L’idée d’une réédition est née de l’amour pour cette œuvre unique, fantasque, délirante et toujours aussi pertinente politiquement, même 30 ans après sa création ! »

La maison iLatina éditions existe grâce à l’impulsion de Thomas Dassance, traducteur de bande dessinée et organisateur de festival installé en Argentine depuis plus de vingt ans.

De son amour pour la bande dessinée Sud-Américaine et de sa connaissance des auteurs de ces pays sont née l’envie de créer une maison d’édition ambitieuse qui publie des livres luxueux pour faire découvrir les œuvres classiques comme les romans graphiques des jeunes créateurs contemporains sud-américains.

Un ouvrage ancien… mais au cœur de l’actualité !

Ce livre unique qui dénonce les régimes totalitaires sud-américains reste d’actualité aux vues de la situation présente en Amérique du sud (coup d’état en Bolivie, répression sauvage au Chili et en Colombie, etc.) et touche à des questions d’une portée internationale.

A propos des auteurs

Carlos Trillo

Carlos Trillo (1943-2011) est probablement le scénariste argentin le plus important des 40 dernières années. Il a collaboré avec les plus grands dessinateurs argentins : Alberto Breccia, Horacio Altuna, Enrique Breccia, Carlos Meglia, Eduardo Risso, etc.

Ses œuvres les plus célèbres : El loco Chávez, Un tal Daneri, Buscavida, Alvar Mayor et La grande arnaque ont marqué l’histoire de la bande dessinée.

Cacho Mandrafina

Domingo « Cacho » Mandrafina a été formé à la IDA où Alberto Breccia fut son professeur, il devient dessinateur de BD dans les années 70 aux côtés de Lito Fernández. A partir des années 80, il entame une collaboration prolifique avec Carlos Trillo qui donnera naissance à des séries telles que Les Spaghettis Brothers, Peter Kampf et… La grande arnaque et l’Iguane.

A propos de iLatina éditions

Thomas Dassance, éditeur français installé en Argentine depuis plus de 20 ans, a annoncé le lancement des éditions iLatina au cours de l’été 2019. iLatina a pour vocation de faire découvrir les grands classiques et les jeunes auteurs des pays d’Amérique du Sud.

Elle propose au public français une collection d’œuvres patrimoniales d’auteurs parfois inconnus, sans oublier de jeter un regard sur les nouveaux auteurs et les thématiques actuelles de la BD en Argentine, au Chili, en Bolivie, au Pérou, au Brésil ou encore en Uruguay.

Thomas Dassance explique :

« Nous sommes une maison d’édition dédiée à la bande dessinée sud-américaine, ce positionnement géographique et culturel nous positionne un peu différemment dans le vaste univers des maisons d’éditions en France. »

 

L’information du mardi : Faute de frappe

Ce billet n’est pas pour se plaindre des fautes de frappe qui se retrouvent de plus en plus dans les livres que nous avons entre nos mains, mais pour vous informer d’une nouvelle maison d’édition qui vient de naître.

Son nom, comme un clin d’œil, correspond parfaitement à son créateur Marc Falvo. Le père de Stan Kurtz, dont j’ai pu apprécier Nouvelle donne et Mister Iceberg, a décidé de donner le jour à un nouveau bébé : Faute de frappe. https://www.editionsfautedefrappe.fr/

Sur le site, on peut y lire :

Marc Falvo est un auteur lillois.

Après six ans dans l’édition traditionnelle et vingt romans publiés, il a décidé de s’écarter des modèles trop établis. Privilégier sa liberté et son désir d’innovation en créant les éditions Faute de frappe.

Depuis, il dort mieux.

Je vous recommande de les commander directement chez l’éditeur, puisque les frais de port ne sont que de 1 euro. Trois romans sont annoncés dans les prochaines semaines :

L’Autoroute de Michael Moslonka :

Ceci n’est pas une défaillance de votre esprit.

Ceci est autre chose.

En prenant la route ce jour-là, Camus entre quelque part. Il pénètre soudain la zone floue, crépusculaire, qui sépare l’angoisse de la démence. La réalité du surnaturel. Le cynisme de l’horreur. Et ça tombe bien, il lui reste une place côté passager…

L’autoroute, un road-tripes rock’n roll, un huis-clos à ciel ouvert qui sent l’hémoglobine fraîche et la tôle brûlante.

Roman déjanté à la limite de l’hallucination et de la folie pure, c’est la réédition d’un roman qui était paru aux éditions Fleur Sauvage sous le titre 666ème kilomètre, dont vous trouverez un avis éclairé chez Delphine : https://delphlabibliovore.blogspot.com/2017/04/michael-moslonka-666-e-kilometre.html

Ronit de Christophe Jean :

Que se passe-t-il quand je dors ?

Il se passe toi.

Parce que le récent deuil de son fils lui est insupportable, Ronit part. Seule. A la recherche de cet être disparu, qui doit bien l’attendre ailleurs, à travers les forêts et les mondes engloutis pour un voyage onirique, sauvage et lumineux.

Ronit, le récit d’une absence ravageuse.

Sortie officielle le 05/11/19

Disponible en avant-première sur notre boutique en ligne !

Noir de Marc Falvo :

Léonard et Franck, deux types à qui cette vie a fait le coup de la panne… La grosse. Celle qui vous laisse, hagard et titubant, sur le bord de la route.

Quatre ans plus tard, ils se retrouvent.

L’un sort de taule. L’autre y croupit encore. L’un tente de passer à autre chose. L’autre n’a rien oublié. Ensemble, ils vont vivre la plus longue des nuits sans lune.

Noir, un duel implacable. Un blues à deux voix sur fond d’anticipation.

Sortie officielle le 13/11/19

Disponible en avant-première sur notre boutique en ligne !

On en reparle bientôt …

Message de Jean-Jacques Reboux : le printemps Bénuchot

C’est l’histoire d’un type qui décide de ressusciter son roman (L’Esprit Bénuchot) jeté par la fenêtre par un éditeur maladroit en le vendant à la criée et en organisant un festival de rue.

Comme il est fauché, il retrousse ses manches et fait la manche…

Le Printemps bénuchot, 1er festival de littérature, street-art, musique et chansons aura lieu les 8-9 juin sur le canal Saint-Martin (Paris 10). On causera, on peindra, on chantera, et ce sera pas triste.

Si ce projet un peu fou vous intéresse et que vous avez un peu de blé, donnez. Si vous êtes fauché comme les blés, faites circuler la sébile. Si le projet ne vous intéresse pas, pardonnez le dérangement…

Vous pouvez aussi télécharger notre bel additif coloré de 48 pages « L’esprit bénuchot, la résurrection », c’est gratuit !

Merci infiniment.

Pour plus d’information le lien est celui-ci :
https://www.kisskissbankbank.com/de/projects/le-printemps-benuchot

 

Les Balais d’Or 2018 à Saint Malo

C’est le 8 décembre à 18H00 que seront remis les prix du Balais d’Or 2018, à Saint Malo au Grand Hôtel de Courtoisville, en collaboration avec la librairie L’étagère, 20 Rue Gustave Flaubert. C’est déjà la 8ème édition de ce prix qui récompense des romans qui, pour la plupart, n’ont jamais reçu aucun prix. Et à chaque fois, ce sont de formidables romans originaux qui ont été désignés par un jury de 13 lecteurs passionnés, autour de l’organisateur Richard Contin.

Malheureusement, je ne pourrais pas être sur place, mais je vous recommande chaudement cette cérémonie, simple et conviviale, qui vous permettra de rencontrer certains lauréats dont Johanna Gustawsson. Les lauréats de cette édition 2018 sont :

Balai d’Or : Mor de Johanna Gustawsson (Bragelonne éditions)

Mör : adj. fém. En suédois, signifie « tendre ». S’emploie pour parler de la viande.  Falkenberg, 16 juillet 2015. Sur les rives d’un lac, on retrouve le cadavre affreusement dépecé d’une femme. Ses seins, ses fesses, ses cuisses et ses hanches ont été amputés de plusieurs kilos de chair. Londres, le lendemain matin. La profileuse Emily Roy est appelée sur les lieux d’une disparition inquiétante : l’actrice Julianne Bell a été enlevée à l’aube, et ses chaussures ont été retrouvées à proximité de chez elle, emballées dans un sac de congélation. Ces deux crimes portent la signature de Richard Hemfield, le « tueur de Tower Hamlets », enfermé à perpétuité à l’hôpital psychiatrique de haute sécurité de Broadmoor. Dix ans plus tôt, il a été reconnu coupable du meurtre de six femmes et de celui de l’ancien compagnon de l’écrivaine Alexis Castells. Comment alors expliquer que ses crimes recommencent ?

Ne ratez pas l’Interview du Concierge Masqué : http://www.concierge-masque.com/2017/03/09/mme-johana-gustawsson-pour-son-roman-mor-chez-bragelonne-thriller/

Balai d’argent : Rouge armé de maxime Gillio (Ombres Noires)

Patricia, journaliste au Spiegel, enquête sur les personnes qui, dans les années soixante, ont fui l’Allemagne de l’Est au péril de leur vie. Inge est passée de l’autre côté du Mur quarante ans plus tôt et accepte de lui raconter son enfance, son arrivée à l’Ouest, son engagement…

Mais certains épisodes de la vie d’Inge confrontent Patricia à ses propres démons, à son errance.

Leur rencontre n’est pas le fruit du hasard.

Dans les méandres de la grande Histoire, victimes et bourreaux souvent se croisent. Ils ont la même discrétion, la même énergie à se faire oublier, mais aspirent rarement au pardon.

Ne ratez pas l’Interview du Concierge Masqué : http://www.concierge-masque.com/2017/02/02/rouge-arme-de-mr-maxime-gillio-chez-ombres-noires-editions/

Balai de bronze : Cyanure de Laurent Loison (Hugo & Cie)

Branle-bas de combat au 36, quai des Orfèvres. Toujours assisté de sa complice Emmanuelle de Quezac et du fi dèle capitaine Loïc Gerbaud, le célèbre et impétueux commissaire Florent Bargamont se trouve plongé dans une enquête explosive bien différente des habituelles scènes macabres qui sont sa spécialité.

Un ministre vient en effet d’être abattu par un sniper à plus de 1200 m. Sachant que seules une vingtaine de personnes au monde sont capables d’un tel exploit, et que le projectile était trempé dans du cyanure, commence alors la traque d’un criminel particulièrement doué et retors.

Les victimes se multiplient, sans aucun lien apparent et n’ayant pas toutes été traitées au cyanure. Balle ou carreau d’arbalète, la précision est inégalée. Ont-ils affaire à un ou plusieurs tueurs ? Un Guillaume Tell diaboliquement efficace se promène-il dans la nature?

Tandis que Barga doit faire face à de perturbantes révélations et se retrouve dans une tourmente personnelle qui le met K.O., les pistes s’entremêlent jusqu’au sommet de l’État, où le président de la République n’est peut-être pas seulement une cible.

Ne ratez pas l’Interview du Concierge Masqué : http://www.concierge-masque.com/2016/12/28/charade-de-mr-laurent-loison-chez-nouvelles-plumes-edition/

Balai de la découverte : Derniers jours à Alep de Guillaume Ramezi (French Pulp)

Mathias est un jeune cancérologue émérite. Cancérologue par vocation. Ce mal a emporté son père lorsqu’il était enfant. Seulement quand 25 ans plus tard, il voit apparaître le visage de son père sur une chaîne info, sa vie bascule. D’autant que l’homme est recherché pour terrorisme… Mathias se lance alors dans une traque hasardeuse pour retrouver son géniteur. Il ne peut se douter des dangers qui l’attendent. Il arrive au moment même où cette organisation s’apprête à semer la terreur sur l’Occident, à le mettre à ses pieds… Mathias aura-t-il le courage d’aller jusqu’au bout ? Saura-t-il affronter les secrets qu’il veut percer ?

Jusqu’où sont-ils prêts à aller pour instaurer la terreur ?

Ne ratez pas l’Interview du Concierge Masqué : http://www.concierge-masque.com/2018/02/13/derniers-jours-a-alep-de-mr-guillaume-ramezi-french-pulp-editions/

Balai de diamant : Phrom Thep de Marc Lasnier (Roman auto-édité)

Quand il s’est envolé pour la Thaïlande, Alain n’imaginait pas rencontrer Wannapa.

Voila peut-être le signe qu’il attendait…

Seulement, la jolie Thaïe semble écrasée par son passé.

Qui est cet inconnu qui la poursuit ?

Pourquoi est-elle en proie à des angoisses, de plus en plus envahissantes ?

Qui est vraiment la femme qu’Alain veut épouser ?

De Phuket aux frontières du Myanmar, il va remonter le fil du passé. Et découvrir, dans toute son horreur, la vérité.

Ne ratez pas l’Interview du Concierge Masqué : http://www.concierge-masque.com/2018/09/26/phrom-thep-de-mr-marc-lasnier-vainqueur-du-prix-du-balai-de-diamant-2018/

DDM THIERRY BORDAS TOULOUSE LE 11MAR2014 PORTRAIT DE CLAUDE MESPLEDE SPECIALISTE ET PAPE DU POLAR

Balai d’Honneur : Mr Claude Mesplède

Que puis-je dire sur Claude Mesplède ? Surnommé le Pape du Polar, il est une encyclopédie vivante. C’est quelqu’un que j’aime beaucoup, que j’adore et qui est toujours prêt à répondre à mes questions. Humble, disponible, bref, un super Monsieur.

Pour plus d’infos, je ne peux que vous conseiller d’aller lire l’article sur wikipedia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Mespl%C3%A8de

Pour terminer, je voudrais juste rendre un vibrant hommage à Richard Contin, le chef d’orchestre de ce prix sans qui il n’existerait pas. Richard, j’ai beaucoup de respect pour ce que tu fais. Chapeau Monsieur !

L’information du mardi : Vous avez des nouvelles ?

Vous l’aurez compris, je ne parle pas de moi ! Je vous passe l’information que j’ai reçue sur un recueil de nouvelles qui pourrait bien vous intéresser.

Cela s’appelle Makina et autres boucheries de Mickaël Auffray, et c’est sorti aux éditions La Ptite Hélène Éditions.

Quatrième de couverture :

Makina et autres boucheries est un recueil de six nouvelles brossant une galerie d’excités atteints par la folie meurtrière. De l’absence passagère à l’élaboration d’un plan sanguinaire, ces textes présentent des personnages dont la conscience a complètement pris congé. Ils ont franchi le point de non-retour, reste les conséquences. Un recueil sanglant, cinglé et cinglant :

  • Makina brosse le portrait d’un tueur en série mélomane et gourmet.
  • Solo! présente un batteur fou massacrant les autres musiciens en plein concert.
  • Excès dentaire décrit un rendez-vous chez le dentiste qui va tourner au carnage.
  • Un village de gentils offre une plongée dans une bourgade bien trop agréable.
  • Ripaille sylvestre relate les aventures meurtrières de quatre poètes gloutons perdus en forêt.
  • L’écrivain(s) oppose un auteur en panne d’inspiration à un fantôme créatif.

 

Pour le même pris, je vous mets un extrait qui vous donne un avant-gout sympatique du style de l’auteur :

Je présente d’évidentes anomalies de caractère. Depuis que j’ai commencé à tuer, le sacré a perdu de sa verdeur et j’éprouve quelques difficultés d’accès au monde du sensible. J’ai commencé à occire du quidam un peu par hasard et puis – y ayant pris goût – je me suis mis à travailler de façon plus méthodique, avec préméditation parfois. Je ne suis plus conçu pour mener une vie grégaire et la raison de tout ce carnage est sans doute due à ma solitude. La solitude oblige à penser. Penser rend malheureux. Le malheur engendre la frustration. La frustration déclenche la cruauté. La cruauté doit être refoulée. Moi, je n’y arrive pas, je la laisse s’exprimer ; je ne vais pas passer ma vie à réformer ma conduite. L’humanité compte plus de morts que de vivants : je m’emploie à accroître l’écart entre les deux.

 

Comme d’habitude, je ne peux que vous conseiller d’acheter le livre directement chez l’éditeur : https://www.laptiteheleneeditions.com/boutique/makina-et-autres-boucheries.html

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